Le Conseil municipal du 14 février aura été tenu sous le signe de l’agacement de Monsieur Le Maire. Madame Fraux pose vraiment trop de questions. Elle l’agace et ça s’entend, puisqu’il va même jusqu’à la qualifier « d’opportuniste »…

Mais les réunions du Conseil ne sont-elles pas destinées à rendre compte, répondre et mettre en lumière tous les agissements et décisions de celui-ci ? Et l’opposition pornichétaine est active. C’est là leur moindre défaut pour une majorité un tantinet condescendante et ricaneuse…

Il faut bien admettre qu’avoir placé le Conseil municipal un soir de Saint Valentin a sauvé Monsieur Jean-Claude Pelleteur. Pour enfiler sa queue de pie, il termine la soirée en queue de poisson. Nous comprenons qu’il s’agit de ne pas faire attendre le maître queux. Aucune question n’a donc été posée sur son vote favorable à la construction de la mosquée de Saint-Nazaire. Et ça tombe bien ! La rapidité avec laquelle il a clos les débats montre que visiblement, il n’avait pas l’intention d’y répondre… Cette fois-ci !

Il faudra donc attendre le Conseil municipal du 17 avril prochain, pour comprendre les raisons du vote de Monsieur le Maire qui doit à ses concitoyens, une explication claire et nette sur le sujet de la future mosquée nazairienne. A moins que cette dernière ne soit pas un élément de discussion pour tous habitants de Pornichet.

Cet article a 5 commentaires

  1. Made

    La majorité c’était fait le mot. Il n’a pas été question non plus du constat de carence dressé par le Préfet et la perte inhérente du DPU ? Comment va s’appliquer (se jouer) désormais son féodalisme foncier ?
    La folie urbaniste locale n’est que l’envers de l’affairisme croissant. Traiter la conséquence sans s’en prendre à la cause, c’est l’échec assuré. Alors on se garde bien d’en parler des fois que…

  2. Ré@gis

    « Les défaillances d’un promoteur au plus haut, et ce n’est que le début… » Les alertes de la presse renvoient à des questionnements légitimes et renforce un sentiment de défiance ressenti par les acheteurs envers les acteurs de l’immobilier. Face à ces risques, peu honnêtes faut bien le dire, la méfiance s’installe, les interrogations fusent autour des professionnels du secteur. Gros retards de livraison, malfaçons, silences incompréhensibles…
    Mais comment se passent les marchés ?
    Sur quels critères se fait le choix d’un promoteur ?
    Concession d’aménagement ? Sa passation fait en conséquence l’objet d’une publicité et de mise en concurrence ?
    Les communes seraient bien inspirées de respecter cette procédure qui garantit à minima l’obligation d’achèvement.
    En attendant ce sont toujours les primo-accédant qui en font les frais.
    C’est vrai qu’à peine 9% de logements sociaux nos élus s’évitent les tracas qui vont avec ! Là où les jeunes actifs méritent un accompagnement personnalisé, l’urbanisme est, plus que jamais, un service public déshumanisé.
    Pornichet a pris l’habitude de « macroner » « dire quelque chose pour ne pas le faire ensuite ».

  3. Placide

    Construire en zone humide serait faire offense à la pensée de Roland Allaire, connaissance des lieux, précautions à les sécuriser, courage politique pour mener les actions idoines. Du jamais vu : zone 4 on autorise et délivre des permis de construire empiétant sur les bassins de rétention du lotissement de l’Île pré. Initialement prévue zone d’activités, finalement passée sous silence, zone d’habitat. Soit nos politiques et bureaucrates ont une capacité d’innovation anesthésiée ou un manque de cognition sur la nature elle même et des dangers qu’ils créent dans les aménagements. L’opacité du monde de l’urbanisme est problématique. Englué d’entropie, sans aucun sens de proximité. Scandaleux de se moquer des pornichétins à ce point.

  4. Herbert

    Triste période sous tension où le monde se révolte, s’indigne et révèle les incongruités des tatillons de la bureaucratie. Lois, normes et règlements en pagaille. Sans pour autant faire mieux qu’avant. Nous sommes dans un monde de paperasse et nous n’avons jamais autant produit de documents depuis la dématérialisation et la suppression de l’accueil physique. L’administration en regorge et n’est pas la moins énergivore. Elle confisque souvent la vie, tout au moins les espoirs, d’administrés. Tout ça ruine les mentalités.
    Tant qu’on n’a pas plus de concret on ne peut que dire à nos élus : « vous récoltez ce que vous avez semé ».
    Rien ne sert de chercher un ou des boucs émissaires, juste les accuser de n’avoir rien compris aux problématiques des jeunes actifs. Le mal est fait. Plus facilitateurs avec le monde des promoteurs que solidaires avec ceux qui ont besoin de réelles mesures pour s’installer. C’est ça « Aider les jeunes à accéder à la propriété »?
    Pour beaucoup, avoir un toit au-dessus de leur tête a quelque chose de réel, n’en déplaise à nos gouvernants !

  5. Ré@gis

    Généralement les victimes d’arnaques immobilières ne trouvent pas beaucoup d’écoute. Le cas ici pour un jeune couple pornichétin ayant franchit les conditions drastiques de l’emprunt puis victime d’un promoteur-aménageur aux méthodes fallacieuses. Hermione, tout y est : chantier bâclé, travaux inachevés, et pour clore arnaque à la vente VEFA.
    En attente, depuis deux ans, de livraison de son acquisition ! Chaque fois repoussée, il doit continuer à payer ses loyers, les intérêts intercalaires de son emprunt, frais de stockage de la cuisine aménagée à installer après remise des clés.
    La saignée ne fait que commencer. Quel recours pour espérer valider l’acquisition ? Garanties décennales gros-œuvre, malfaçons second-œuvre ? Assurances des entrepreneurs ? DTU ? D’où l’intérêt d’un bon avocat à l’entrée, on ne peut rien faire avant, face aux pratiques ignobles et brutales d’un directeur régional qui refuse de répondre à sa clientèle.
    Interrogé (émission CPVA Julien Courbet) le grand patron de la boite dit, sans aucune humanité, tomber des nues… il n’a toujours pas appelé les victimes et de toute évidence ne rognera pas ses marges prolifiques.
    C’est chaque fois pareil, ils sont très au courant des dossiers les concernant, sauf pour certains détails qui curieusement leur échappent…
    Que dire de ce représentant de firme ? Que la loyauté n’est pas son fort ! Mais ça tout le monde le sait. Pourtant certains maires leur donnent encore des affaires sans se soucier au détriment de qui. Honteux compérages !!!

Laisser un commentaire

Commentaires

Réseau média web

Liens utiles

Twitter