Ou là , le vieil épisode ! Voilà qu’un ultime candidat surgit hors de la nuit et…, son nom il le signe à la pointe de l’épée (faite le avec la musique, c’est encore plus drôle !), d’un « B » qui veut dire Bélliot !
FR3 nous l’avait fait jusqu’à l’usure totale de la pellicule, Pornichet nous le rejoue, le candidat justicier, dernier recours contre les forces du mal, pourfendeur des méchants et défenseur des veuves, des orphelins et des opprimés en tous genres.
Quoiqu’il en soit voilà désormais trois opposants au maire sortant. Les petits hommes verts, et deux ex co-listiers de 2014 qui ne s’étant jamais entendus dans l’opposition font maintenant leur propre liste, Trichet contre Belliot, mais à propos que feront-ils au second tour ?
Ces deux listes ont-elles d’ailleurs un programme ? On peut s’interroger.
Dans l’opposition durant 6 ans ils ont surtout conçu une haine féroce contre le maire sortant, mais la haine ne constitue pas un programme, elle définit seulement d’une ambition à prendre ou à re-prendre le pouvoir municipal.
Pour l’heure notre nouveau Zorro nous rappelle aussi une vieille chanson d’Henri Salvador que nous pourrions chanter en chœur :
« Dans mon transat, je regardais
Une élection à Pornichet.
C’était toujours le même navet
Près d’une cabane Fredo le Benet
Coinçait le pauv’ Jicé
Il lui disait :
Donnes moi ta mairie,
ou je te transforme en purée de céléri
Puis il l'empoigna
-
Et alors ?
Ben, il le ficela
Et alors ?
Il le mit sous le train
Et alors ? Et alors ?
Eh, eh, Bélliot est arrivé
Sans s'presser
Le grand Bélliot, le beau Bélliot
Avec son ch'val et son grand chapeau »…
Ce dernier épisode de la campagne pornichétine prend des accents de vieux nanars mode far west, un vrai festival !