Stéphane CAUCHY était le représentant de La République en Marche sur Pornichet le parti d’Emmanuel Macron.
Il sera remplacé, au Conseil municipal, par Madame Fabienne LABBEY.
Le maire a attribué à Monsieur Fabien CAZIN la délégation sur la Transition écologique et la Coordination des actions de la participation citoyenne.
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Sur quels motifs portent sa démission?
Dessous et revers d’une démission : une majorité qui se fissure, c’est des plus apparent.
Certains à accepter des “bullshit jobs” sont mis au rôle d’exécutants au risque d’en perdre toute motivation, oubliant jusqu’au sens même de leur mission. Comme le révèle le phénomène de “démission silencieuse” dont on aurait tort de badiner avec.
Une fois que le dentifrice est sorti du tube, difficile de l’y faire rentrer.
Bien bonne route !
pornichet c’est pas la rochelle
fini l’écolo du droit a la paresse
Reconnaître la validité de la transition écologique est une chose, mais l’écologie lorsqu’elle devient courant de pensée est inefficace. La démission de ce monsieur, distant des pornichétins, en atteste. Erreur de recrutement (ça fait bien sur la liste), à coup sûr c’est la difficile lisibilité de son action et le rapport à autrui qui remet tout en cause. Le prochain casting saura-t-il reconnaître une qualité de connaissances de la commune, au moins s’appuyer sur, et non s’engouffrer dans des projets non maîtrisés par infatuation. Mieux vaut se fier au bagage d’un aspirant plus qu’à la prestance.
Bonne renommée vaut mieux qu’avoir la carte… Pas facile d’être (que) groupie de…
La démission met en lumière l’inadéquation entre les règles écologiques édictées et la transposition au réel sur le terrain. On va au devant de cruelles désillusions, nos élus, nos services étant totalement déconnectés du terrain qui demande discernements et une adaptation souvent au cas par cas.
Dessiller le regard des adjoints est urgent, plus en particulier, ouvrir le nouvel éco-subdélégué, qui ne peut difficilement faire pire qu’un rôle d’anguille idéologique tel son prédécesseur.
Son devoir est de défendre davantage les intérêts locaux et peser de bon sens sur les commissions, écouter le “background” qui depuis longtemps alerte sur les réels problèmes des quartiers. Il est possible de penser les projets prenant compte du foncier disponible, d’en produire un meilleur usage que par mauvais calcul nous avons gaspillé au seul profit de promoteurs qui n’eurent de cesse de faire grimper les enchères.
La politique c’est l’art du compromis, pas la compromission. Et de rendre possible ce qui est nécessaire…
Démission ? Le remède n’est-il pas pire que le mal ? On n’a plus de grand politique. Seulement des gens dirigés par des ambitions personnelles. C’est d’autant plus vrai à l’ère des réseaux sociaux, les gens ont l’impression d’avoir tout vu, de tout connaître. « Le malheur de nos contemporains n’est pas de ne croire à rien : leur malheur est de croire à tout et n’importe quoi, à n’importe qui » disait G K Chesterton.
Alors, à juste raison, il se vérifie que cela engendre une perte de confiance en la parole politique, souvent renchérit par trop de sorties de route verbales. Où sont les notables qui géraient autrefois les communes avec les moyens du bord. La fracture est plus que jamais palpable entre les élites et le peuple, Le fossé est énorme entre la vision politique et les besoins des citoyens. Le jugement binaire, sans nuance, est alors le premier pas du chemin du pouvoir démesuré. En tout cas, cette jouissance, souvent destructrice, quand l’un se fait rembarrer en plein conseil. Il n’y a pas matière à se comporter comme ça. La caractéristique principale de l’hubris est qu’il est visible de tous, sauf du principal intéressé et de ses fidèles.