Robert Belliot a été maire de Pornichet de 2008 à 2014. Puis conseiller municipal d’opposition depuis l’élection de jean-Claude Pelleteur. Il a hésité longuement, mais son amour de Pornichet, qu’il voit s’enlaidir lui dit qu’il faut qu’il y retourne pour sauver Pornichet. La liste s’appellera « Pornichet de toutes nos forces. »
Robert Belliot n’est pas un affairiste, c’est un homme scrupuleusement honnête et humain. Quand il rencontre quelqu’un en grande difficulté, il cherche de suite une solution pour essayer de l’aider. « J’ai pris le café avec lui au marché, il est sympa Bob, il faut le connaître » nous dit un Pornichétin. Robert Belliot est un gaulliste pur jus, fidèle à ses idées. Il n’est plus encarté, car il ne supportait plus la tambouille et les trahisons des LR 44. « Je ne suis pas multicarte, ma seule carte est celle d’électeur de Pornichet.» Dit-il ironiquement. Tout le monde comprendra.
Mais dès que l’on évoque un sujet de Pornichet qui le contrarie, on sent le stress le gagner et il part à 200 à l’heure pour expliquer son point vue. Robert Belliot est un amoureux de sa ville, il ne supporte plus de la voir s’enlaidir. « Les promoteurs ne doivent pas décider de l’avenir de Pornichet » Il n’accepte pas la suppression de bois classés derrière la mairie et « l’abattage de 300 chênes à l’entrée de ville à l’île Pré.»
Il est allé à Paris en décembre 2013 pour recevoir du ministre de l'Écologie l’Agenda 21. Ce label remis à 86 communes était valable 3 ans et permettait d’avoir des aides pour la transition écologique. « Qu’en a fait le maire de Pornichet 3 ans après ? » Demande Robert Belliot.
Comme les autres candidats opposants à Jean-Claude Pelleteur, il dénonce l’urbanisation galopante. « Dont les conséquences sont les inondations place du marché à l’été 2018, et novembre 2019 aux Forges.» S’il est élu, il procédera à un « moratoire sur tous les projets d’immeubles et regardera de près les permis de construire qui ont été accordés. »
Robert Belliot reviendra prochainement sur son programme où il proposera entre-autre chose la création d’éco quartiers.
En 2014, il avait un bon bilan, son manque de réussite était lié à un problème de communication, et de règlements de compte politiques.
Il peut cette fois créer la surprise. Au premier tour de 2014 Robert Belliot (34,56 %) avait pratiquement fait jeu égal avec Pelleteur (35,90%).
Il a perdu au 2e tour, car la liste de gauche, et la liste du centre, ont fait voter Pelleteur Cette fois la configuration est différente.