Si Pornichet est connue, entre autre, par sa célèbre grande plage, susnommée la plage des libraires, la ville s’ouvre désormais à une politique toute littéraire avec le chapitre du vieux môle. Explication.

 Chacun connait, sans doute, « Le grand Meaules » merveilleux roman d’Alain Fournier qui reflète en soi la fin de la Belle Époque. Une période de notre histoire qui fut marquée par la prospérité, la fête et l’insouciance.

Voici que se profile désormais le titre d’un autre roman, celui du « Vieux môle ».

L’auteur, J.C. Pelleteur, y met en scène une commune endettée par nombre aménagements urbains, boulevard de mer, entrée de ville, …, tous plus onéreux qu’utiles et efficaces et surtout nuisibles aux commerces.

Ce dernier, cherchant à réhabiliter son image auprès des Bobos retraités de sa commune ainsi que des 55% de résidents secondaires, va leur bâtir un storytelling en s’appuyant sur la nostalgie d’une lointaine enfance estivale pornichétine et plus précisément sur leur souvenir du « Vieux môle ».

Malheureusement, d’argent dans les caisses de sa commune, il n’y en a plus.

Que faire ?

L’auteur a alors cette idée géniale de s’adresser aux mêmes Bobos, les prenant pour des Gogos et leur demandant tout bonnement de subventionner leur propre nostalgie.
Une addition de quelque 450 000 € réglée par les benêts richous de la ville qui non contents de payer les travaux d’urbanismes dispendieux mis à disposition de leur usage quotidien vont payer leur onirisme, diabolique !

La médiathèque de notre auteur est riche, se situant entre « La comédie humaine » et la « Peau de chagrin ». La littérature est riche, mais ne nous entraînerait-elle pas vers la « Moche Époque » ?

Cet article a 4 commentaires

  1. chirot

    le grand Meaules ou le grand Meaulnes ? ( troublé par le môle ?)

  2. René

    LUK : pourquoi cette stigmatisation des retraités et des résidents secondaires de Pornichet ? Ce n’est ni bienveillant ni très charitable . Des qualités pourtant qu’on peut attendre d’un auteur engagé qui se dit « lanceur d’alerte ».

  3. Ré@gis

    À croire que c’est à celui qui aura les méthodes les plus absurdes pour l’entretien du parc. Jamais vu un tel fouillis paysager. Pas besoin d’être du métier pour juger de la bêtise de ces directives. Moutons, chèvres, repus d’herbes sèches et adventices, n’en viendront jamais à bout. Rabâché jusqu’au dégoût, quel message envoie-t-on aux enfants sur les techniques désuètes de reboisement, de jardinage. Spectre de la biodiversité, le chantre de l’argumentum ad nauseam finit par avoir raison par forfait, les politiques sans avis. À ce rythme-là notre patrimoine n’a pas fini de se dégrader. Les ronces à l’assaut des passerelles, les ajoncs accrochent les cheminements, les foins n’étant pas faits les pruneliers gagnent sur la prairie. Le mythe de la toute-puissance fonctionnaire, exclusive de toute autre source d’autorité, atteint son paroxysme. La déliquescence des compétences cadres administratifs, les maîtres du jeu écologique n’en finissent pas de creuser ce gouffre économique.

  4. Rémond

    Ré@gis… Visiblement vous semblez très compétent en la matière. je vous encourage à postuler auprès des services de la Ville.
    Nul doute qu’ils écouterons vos conseils. Toutefois je ne suis pas certain que vous vous en fassiez des copains vu la teneur de vos propos.

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