C’est parti, ça dégaine, les tracts sont sortis, les duels commencent, la bataille s’engage. Mais que de mots pour justifier, défendre tant de maux laissés depuis 6 ans. Une proportionnelle sans doute, mais cette élection se réglera à la majorité des voix. Pornichétines, Pornichétins discernez , et discernez bien !
Discerner, vous avez dit discerner. À la lecture du tract de la majorité sortante, c’est facile. Regardons simplement la photo de l’équipe. Elle est complètement floue. Une allégorie qui préfigure les promesses toutes aussi floues que l’on peut lire à l’intérieur.
Des promesses douteuses et nébuleuses qui se mettent au goût du jour et de son actualité politique. Des promesses aussi, peut-être d’une liste aux abois qui a compris qu’il faudrait changer de paradigme pour gagner. Les déplacements à vélo, l’alimentation durable, l’architecture patrimoniale, le logement, les permis de construire, le front de mer, autant de promesses en forme de confession de tout ce qui n’a pas été accompli et qui le serait demain. Comment y souscrire, alors que de nombreuses réalisations, immeuble du rond-point de l’hippodrome, du stade Louis-Mahé, et celui de l’avenue Flaubert sont en cours de réalisation. Comment y croire alors que la circulation vélo n’est pas sécurisée, dos d’âne récemment mis en place, pistes peu entretenues et souvent défoncées par les racines des arbres,…
Bref, suggérons donc aux électeurs d’ajuster leurs lunettes pour y voir clair dans tous ces mots qui à l’image de la photo de la liste ne le sont pas du tout.
Enfin et pour rappel de cette phrase de titre issue des « Tontons flingueurs » commise par Michel Audiard, la séquence s’achève par un bourre-pif qui fait tomber le matelot dans l’eau, une allégorie qui préfigure peut-être le résultat du prochain scrutin ?