La municipalité de Pornichet a décidé dernièrement d’armer, sa police municipale. L’insécurité s’installerait-elle en ville ?

Il est vrai qu’avec 43% de sa population entre 60 ans et plus de 75 ans (INSEE 2020), chiffres probablement en hausse au prochain recensement, la délinquance est fortement à craindre.

Une analyse intéressante qui tient peut-être à la prochaine baisse du pouvoir d’achat de ces nombreux retraités qui verront le prix du litre d’essence augmenté et leurs déplacements avec. Il est vrai qu’en Cross-over intérieur cuir de marques allemandes se rendre Golf club de St-Denac devient hors de prix !

Cette dangereuse frange de la population serait-elle donc prête à une prochaine révolte type « Gilets jaunes » de chez Hermès, bien-sûr ?

Cet article a 4 commentaires

  1. Bulot62

    Je ne sais pas qui a écrit cette article, c’est lamentable!
    Non signé!
    il est vrai que les imbéciles préfèrent rester anonymes.

  2. Léopold

    Mais c’est absolument effrayant ! Des drames à venir. On sait ce qui s’est passé à plusieurs reprises avec la police nationale pourtant normalement bien formée au port d’armes. Mais des policiers municipaux enfin. D’où Pornichet est une ville remplie de dangereux délinquants et autres dealers. Mais qu’est ce qui leur prend à la mairie ? Est-ce pour faire plaisir aux 30% d’électeurs de l’extrême droite ?

  3. René

    Critiquer cette décision d’armer la police municipale pose aussi la question: comment cela a-t-il été décidé ?
    Quant à l’auteur dessinateur, il me semble qu’il sera prochainement septuagénaire et contribue aux 43% de population retraitée de Pornichet…

  4. Michèle Adam

    “Les policiers Municipaux désormais armés.”
    Bonne ou mauvaise nouvelle? Ainsi qu’annoncé en juin 2024, en décembre, la ville équipe ses agents de la police municipale d’armes létales.
    Cela “afin de protéger les hommes et les femmes qui assurent au quotidien la sécurité des Pornichétins face à une délinquance de plus en plus violente.”
    Peut-on reprocher au Maire et à son équipe de prendre une décision de protection vis à vis de ses agents? Non.
    Cette décision, dans une communauté où le débat contradictoire est au centre de toute action ( non?), a due être portée, on imagine, par plusieurs heures d’échanges, d’une multitude de réunions concernant cet arrêté d’équiper la police de proximité , d’une arme létale. Arme létale: susceptible de tuer, conçue pour infliger la mort.
    Donc pas de reproche. On respecte la responsabilité de chaque élu(e) dans l’expression coopérative de son point de vue.
    Mais ce respect de l’équipe municipale ne doit pas empêcher le citoyen de penser et d’exprimer ce qu’il pense en vrac :
    – User d’une arme létale est une exécution, sans jugement préalable, dans un Etat de droit où la peine de mort est abolie depuis longtemps.
    En dehors du “forcené” une balle perdue peut tuer Marcel, homme du public, qui allait chercher son fils à l’école. Mais aussi Amélie , policière, dans l’exercice de ses fonctions; 45 h de formation face un professionnel de la pègre, ça ne fait pas un pli. Personne n’est payé assez cher pour mourir au travail.
    – La légitime défense, prouver celle-ci ,c’est la traversée du désert en solitaire.
    – Cette décision ne doit pas permettre à l’Etat de faire des économies en délégant ses compétences nationales à la commune au motif que celle-ci a une connaissance plus fine du terrain. Nous sommes une zone touristique et c’est le monde entier que nous accueillons. Peut-on parler d’une délinquance de plus en plus violente des Pornichétines et Pornichétins?
    – La mission première de médiation et d’arbitrage de la police de proximité doit être protégée. “Les hirondelles et les gardiens de la paix” doivent se distinguer des “forces de l’ordre”. Policiers municipaux et travailleurs sociaux doivent demeurer des collaborateurs liés par le secret professionnel partagé. Ensemble ils doivent veiller: aux personnes repérées psychiquement fragiles, au risque d’isolement parental et au manque d’exemplarité défaillant qui sont les sources de la délinquance.
    – Le véritable objectif est que ces policières et policiers n’utilisent jamais leurs armes. Pour cela ils doivent bénéficier de formations sérieuses ( le Cour des comptes en 2022 a rendu à ce sujet un rapport accablant) non seulement par rapport à l’usage de l’arme mais dans l’usage de pratiques alternatives à l’utilisation de l’arme. Un grand nombre de professionnels de terrain sont en contact avec des publics dangereux et ils se débrouillent sans arme. ( éducateurs, médiateurs, conseillers de probation, juges, avocats, personnels de santé, travailleurs sociaux…) tout en étant ( certains d’entre eux)dans des situations d’ordonner , de contrôler et d’éclairer le juge.
    En plus de la formation, les policiers municipaux mériteraient d’être accompagnés dans leurs pratiques. Pourquoi pas par des professionnels à la retraite ( volontaires). La formation d’un fonctionnaire coûte de l’argent au contribuable. Cette formation devrait être un investissement transmissible. Beaucoup de retraités (dans tous domaines) aimeraient transmettre” l’héritage” de leur expérience, de leur compétence, de leur savoir-faire face à une crise qui génère la peur. Le citoyen ne doit pas se laisser endormir par les hommes de pouvoir qui flottent dans des costumes trop grand pour eux. Il faut continuer de réfléchir, proposer et être acteur.
    – JAMAIS DE COURSE POURSUITE. Jamais. On ne connaît pas l’état de la personne interpellée: sous emprise de drogues, alcool, excitation de la transgression, sentiment de rejet social, peur, hormones de la jeunesse, sentiment d’invulnérabilité, rien à perdre, crise parano… plus vous allez accèlérer plus elle va se griser en accèlèrant à son tour. L’arme létale ne rend pas invulnérable. Il faut développer les moyens d’identification et interpeller plus tard ( avec une autre équipe si possible). Et punir, bien sûr. Mais pas sur l’instant sous l’emprise de l’émotion.

    Si l’équipe municipale s’est livrée à ce questionnement avant de valider la décision du Maire, Bravo! Il serait tellement dommage que cette décision ne soit qu’une annonce, un argument de campagne qui flirte avec l’air du temps.
    Et si ces questions n’ont pas été posées: ils n’est jamais trop tard… Cela ne veut pas dire revenir en arrière sur cette décision, mais prendre le temps de se dire que la sécurité dépend de la responsabilisation de chacun dans sa posture , son exemplarité et son engagement citoyen. Nous sommes tous des collaborateurs des “gardiens de la paix.”
    Michèle Adam auteur Enfants en justice : vingt portraits. Dix solutions. (Librinova).

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