C’est la bonne nouvelle de ce Conseil municipal de Guérande, ce mercredi 27 mars dernier. Les touristes, les festivaliers et tous les férus de chevalerie vont pouvoir se régaler : le rendez-vous peut désormais être noté dans les agendas chaque année, le premier week-end de juin. Après l’annulation en 2023 qui en avait déçu plus d’un, bien au-delà des contrées des marais salants, les préparatifs, réunions et autres conciliabules vont bon train pour que la fête soit réussie, car elle est très attendue. Ne nous languissons pas, les cervoises sont déjà au frais.
La mairie de Guérande souhaite professionnaliser cette incontournable fête de la presqu’île, car elle mérite d’être portée à la hauteur du souvenir des personnes qui s’y sont prêtées, engagées et dévouées. « En faisant appel à un directeur artistique, il y aura des animations et des spectacles en nombre… Nous conservons le coeur et l’âme de la fête médiévale en lui donnant un aspect historique au travers de la culture et du patrimoine » selon Monsieur le Maire.
Nous sommes déjà très impatients d’y assister !
Dans l’attente, les impôts locaux et la maîtrise budgétaire ont donné du fil à retordre à la majorité municipale. La minorité s’exprimant par l’intermédiaire de Monsieur De Kersabiec, a communiqué son regret quant au fait qu’aucune démarche sérieuse de maîtrise des budgets n’ait été engagée. Il s’est fait le relais d’une suspicion d’insincérité répétée, avec des dépenses d’investissements artificiellement gonflées. Puis, un vrai reproche sur l’augmentation l’année dernière des impôts locaux « indispensable » selon la majorité, « inutile désinvolture qui n’a rien à voir avec une gestion de bon père de famille, car je ne connais pas de bon père de famille qui fait les poches de ses enfants pour se prémunir en cas de besoin pour d’éventuelles fins de mois difficiles. Faisons avec ce que l’on a.» Ce à quoi répond Monsieur Le Normand que « nous maîtrisons les dépenses de fonctionnement, mais il y a des aléas d’augmentation des dépenses….»
Monsieur de Kersabiec pense que « puisque les provisionnements n’ont pas été utilisés, l’argent de ces impôts doit être restitué aux Guérandais. Ce serait indécent de conserver une poire pour la soif pour l’an prochain. Revenons au taux inutilement augmenté de l’an dernier.»
C’est entendu, les impôts locaux ne seront pas augmentés pour 2024, mais personne ne reviendra sur l’augmentation de 2% de l’année dernière. (C’est toujours ça de pris ). Toute la question étant de savoir si dans le contexte d’inflation qui perdure, difficile à supporter pour les ménages guérandais aussi, est-il judicieux de faire des provisions pour les années de disette, car c’est toujours l’argent du contribuable…
