Que seront les vœux du maire le 10 janvier prochain ? Nous le savons déjà. Se faire réélire le 15 mars prochain et poursuivre SA vision de l’avenir de Pornichet.
« L’avenir est un présent du passé ». La promesse est belle, l’affiche des vœux reprend une phrase d’André Malraux. « Attention les yeux ! », comme qu’on disait dans la cour de l’école. Voilà que Pornichet se vernisse d’une couche de culture littéraire. Et, pas de n’importe laquelle, pensez donc, Dédé Malraux, lui-même en personne, LE ministre de la culture de référence du Général celui qui fît entrer Jean Moulin au Panthéon. Fera t-il entrer Pornichet dans une ère nouvelle ?
En fait d’ère nouvelle, il faudrait plutôt parler d’aires nouvelles car ce sont bien les surfaces de la commune qui vont changer d’allure et de couleur, du vert arboré au gris bétonné. Voilà le cadeau du futur maire pour l’avenir de notre ville. Toujours plus de bâti pour toujours plus d’intermittents du bord de mer.
Ceci dit et après examen de l’image de cette affiche des vœux, la promesse est plutôt bien traduite visuellement, le programme est clair, un passé en gris à un avenir tout aussi gris, celui du béton, l’ensemble proposé par l’équipe colorée du guignol de la plage. Et, le spectacle commence toujours par les trois coups de bâton : « TOC, TOC, TOC ! qui qu’est là ? » « c’est Lapinou », Lapinou qui ? » « Lapinou year ! »
Bonne année tout de même chers web-lecteurs, mais « N’envisagez pas votre avenir que lorsqu’il sera passé » comme le disait Francis Blanche car le retour du bâton sera terrible.