C’est l’histoire de François Le Plouc, pas François Pignon bien qu’ils fréquentent les mêmes dîners. Cependant François Pignon est infiniment plus drôle. François Le Plouc, quant à lui, a été élu maire d’une petite commune en Bretagne sud. Son comportement singulier a inspiré Lily Taix, une ancienne collaboratrice, qui a décidé de le dépeindre dans un ouvrage satirique, à la fois humoristique et quelque peu loufoque.
Certaines anecdotes résonnent particulièrement chez ceux qui connaissent bien le milieu : « Mais si vous cherchez un livre profondément sérieux ou si vous n’aimez pas la plaisanterie, passez votre chemin…» Conseille l’auteure.
Dernière la rigolade, le livre pose quand même quelques interrogations pertinentes : « Faut-il vérifier le niveau de compétences des candidats aux élections ? Faut-il continuer à élire un individu sur sa capacité à sourire ou à serrer des mains dans les bistrots ? »
« Dans Boboland, je souhaite rappeler que la Démocratie est vulnérable et demande un engagement constant pour être maintenue. Elle peut être influencée par la peur, la manipulation et la désinformation. » Souligne Lily Taix.
Note de l’éditeur : “dans une cité balnéaire imaginaire, un petit élu local, avide d’argent, mais surtout de gloire et de pouvoir, se prend pour un dieu tout-puissant. Son rêve ? Devenir ministre voire président. Sa principale arme ? La communication. Ses moyens ? La tyrannie, les médias qu’il manipule, une équipe de bras cassés prétentieux, méchants et alcooliques. Sa stratégie ? Instaurer une dictature. Ce despote va plonger la ville, autrefois discrète et tranquille, dans le chaos, éliminant toute forme d’opposition. Parviendra-t-il à atteindre ses objectifs ?”
Le livre connaît un grand succès, avec plus de 5 000 exemplaires vendus.
Boboland, la ville des vacances aux Éditions du Net et dans toutes les bonnes librairies. Également à la FNAC et chez Cultura. 20 €
Cet article a 2 commentaires
Effectivement un plair de lecture
C’est pas inintéressant ce livre. Ça montre la faiblesse intellectuelle de nos politiques à tous les échelons, la méconnaissance de l’histoire. Ça surprend quand on a connu l’époque Pompidou ou De Gaulle. Espérons pour Boboland une pointure en 2026.