C’est le slogan lancé par l’association ARABESC qui ironise sur le message du maire de La Baule dans le bulletin municipal sur sa volonté de lutter contre la pollution sonore des engins mécaniques. L’association ARABESC lance une campagne de sensibilisation en distribuant bouchons d’oreilles.

Dans cette volonté commune, l’association ARABESC vient de lancer une campagne de mesure grâce à l’achat de 3 sonomètres qui vont circuler auprès des différents adhérents afin d’effectuer des relevés. 

L’objectif étant de cartographier la nuisance sonore à différents endroits et de sensibiliser les propriétaires d’engins mécaniques volants sur la nuisance sonore générée et le danger sur la santé au delà de 85 décibels dans les jardins. 

Pour rappel, l’Aérodrome de la Baule est classé depuis 2014 par la DGAC -TRÈS SENSIBLE AU BRUIT-. 

Cependant malgré ce classement, nous constatons que près de la moitié des mouvements d’avions visiteurs/exterieurs qui circulent au-dessus du quartier d’Escoublac dépassent les 85 décibels et régulièrement nous enregistrons des niveaux sonores au-delà de 105 décibels, comme par exemple le nouvel aéronerf de la société des parachutistes, qui est un PILATUS PC6 conçu dans les années 60. Indigne de la volonté de la ville tant en terme de pollution sonore qu’environnementale. 

Nous espérons que la Mairie étendra cette volonté de diminuer la pollution sonore aux quartiers nord et qu’elle répondra favora- blement aux propositions faites en début d’année pour minimiser cette nuisance le midi entre 12h30-14h30 et le dimanche. 

En attendant les résultats de cette compagne de mesure qui durera plusieurs mois, l’association a distribué des centaines de bouchons d’oreilles dans le cadre de sa campagne VIVRE AU PAYS DU BRUIT. Cette campagne continuera courant août, le temps de recevoir les nouveaux bouchons d’oreilles. Cette opération ainsi que le matériel est financé à 100% par les adhérents. 

L’association ARABESC se pose la question suivante : 

Qui est arrivé avant l’autre ? Le bruit ou les riverains ? 

Sur le quartier d'Escoublac c’est clair, l’Aérodrome était là avant les habitants ! 

Et pour les habitants du front de mer ? De l’avenue De Gaulle ? Ils ont également acheté leurs biens en connaissance de cause. 

Il semble donc que la lutte contre la nuisance sonore soit à géométrie variable et qu’il est indéniable que le fleuron de la presqu’île passe avant la santé de ses riverains qui sont souvent des familles qui vivent à l’année. 



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