Elu sur la liste de Franck Louvrier depuis 2020, Pascal Mabit siège au conseil municipal et au sein de la majorité, mais divise au sein de celle-ci.
Lors du conseil municipal du 16 décembre 2022, Pascal Mabit avait pris la parole pour réagir au mouvement de grève d’agents municipaux (débrayage) du 06 décembre 2022, devant la mairie de La Baule, à l’appel de la CFTC. Ce dernier avait affirmé qu’ « il n’y a pas de problèmes » concernant la souffrance des agents. « On a remis les gens au travail et je pense qu’il y a eu certains dérapages ici sur les heures supplémentaires et en même temps on ne peut pas laisser glisser comme ça. Il a eu des abus, il y a eu de la tricherie. Donc il y a deux hypothèses, soit on remet les gens dans le droit chemin ou soit on va travailler dans le privé ». Il a mis en cause publiquement lors d’un conseil municipal, les agents municipaux de La Baule-Escoublac en les accusant de ne pas travailler et d’avoir « triché » et « abusé » du système. Pour terminer son intervention : « je pense que la mairie est gérée comme une entreprise privée, et ça fait bien » et qu’il n’y a pas de « malaise ».
A la suite de cette intervention, les agents ont été choqués par les propos, ont demandé des excuses publiques de Pascal Mabit, ce que celui-ci n’a pas fait. Des agents et la CFTC Loire-Atlantique ont déposé plainte contre Pascal Mabit à propos de son intervention du 16 décembre 2022 en conseil municipal.
Pascal Mabit ne s’attire pas que les foudres des agents municipaux à La Baule. Fin décembre 2022, un arbre sur la voie publique a mystérieusement disparu avenue Lajarrige alors qu’aucune autorisation n’avait été donné par la mairie. Une rumeur se répand à La Baule selon laquelle Pascal Mabit serait l’auteur de l’abattage illégal de l’arbre. Ce dernier aurait été vu sur les caméras de vidéosurveillance de la ville en train de couper l’arbre. Une partie de la majorité municipale est vent debout contre l’élu demandant sa démission et des excuses publiques en conseil municipal. Lors du conseil municipal du 27 janvier 2023, une élue d’opposition interpelle le maire, lui demandant « les mesures que la municipalité compte prendre ou a déjà prise » concernant cet abattage illégal. Le maire très embarrassé, donne la parole à son adjointe chargée de l’environnement, Annabelle Garand, mais celle-ci refuse d’y répondre. Franck Louvrier répond lui-même à la question, expliquant qu’il y a systématiquement dans ce cas « recherche des causes et réparation obligatoire du préjudice (…) en l’occurrence ce sera le cas ». Néanmoins le maire a refusé de porter plainte, sachant qu’un de ses élus, Pascal Mabit, fait l’objet de rumeurs à ce propos.