Les touristes cherchent La Baule chic ils trouvent La Baule  tchip.

Le constat du Maire de La Baule Franck Louvrier pour ce mois de juillet 2023, -17 % de fréquentation.

Les causes annoncées, la mauvaise météo, des séjours courts.

Constats pertinents en partie mais ce désintérêt pour cette commune de 15 600 habitants est plus profond.

Comment expliquer le déclin d’une station qui fut la vitrine du luxe balnéaire dès son statut créé par deux parisiens en 1879 jusqu’à la fin des années 80 du XXIÈME siècle .

La Baule a vécu sur son image, sa carte postale, sans se réinventer, sans le moindre investissement sur ses routes, son remblai, ses éclairages publics, … un symbole résume cet amer constat.

Le grand hôtel l’Hermitage appartement au groupe Barrière avec son quartier de boutiques de luxe qui n’a jamais décollé, son casino vieilli, ses sols  en décrépitude, ses murs fissurés.

Il est ou le temps des apparats, des soirées festives et de la venue de personnalités publiques politiques de Catherine Deneuve à Nicolas Sarkozy que l’on croisait dans les rues propres et entretenues.

Olivier Guichard, le véritable Gaulliste, maire et sénateur avait compris l’intérêt politique et économique de La Baule par exemple en accroissant les horaires des lignes TGV Paris/La Baule/Paris, dans la continuité de sa genèse, en 2022 la qualité logistique n’est plus.

Le Baron doit se retourner dans sa tombe de voir son habitat s’étouffer au fil des ans par manque de vent créateur.

Depuis… ces successeurs Yves Métaireau et Franck Louvrier en place depuis 2021 ont privilégié la rigueur comptable  pour l’un et les dépenses abyssales sécuritaires non justifiées  pour l’autre. 

La carte postale est écornée.

Au bord d’une mise sous tutelle de la Cour des comptes, la vague à l'âme du requiem.

Pourtant Franck Louvrier est au Tourisme depuis une décennie au sein du conseil régional, on ne peut que constater la léthargie de sa fonction au profit d’un statut qu’il n’a de cesse à vouloir le médailler… 

La part internationale pourtant vitale n’a même pas été abordée, susurrée… on compte les touristes étrangers sur une main avenue de Gaulle.

A défaut, des personnes venues de la périphérie peu enclins au climat décontractant, des «touristes » aux comportements importés à la limite de l’entendement, le grand changement est bien une réalité.

Mirage mon doux mirage.

Hors mis de vouloir débaptiser des lieux mythiques dont Les Halles du marché, Monsieur Le Maire ventile.

Une légion d’honneur de la ville  toute symbolique sans fondement réel, une plaque nominative pour un homme dont le Maire le remercie pour avoir remplacé et repris le poste de  directeur de campagne d’une campagne municipale des Républicains locaux 2021 catastrophique, Monsieur Loyal a tranché sans la moindre consultation.

Patienter.

Dans quatre ans ce mandat de Maire sera remis au vote des Baulois, un vœu que je ne puis penser pieux, le grand changement doit s’opérer tant dans sa forme que dans son fond.

Il faudra une décennie à minima pour retrouver ce climat de douceur que j’ai pu apprécier durant mes tendres années.

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