Il y avait beaucoup d’absents à ce Conseil municipal de Pornichet du 18 septembre, dont le principal sujet a été le projet des deux ports dont on parle depuis 4 ans. L’adjoint en charge des ports a présenté le projet, car l’objectif de ce conseil était la création d’une Société d’Économie Mixte Locale SEML pour assurer les travaux des nouveaux ports et la gestion pendant 40 ans.
De 2025 à 2027 le projet sera en phase d’étude. Les travaux ne devant pas commencer avant 2027. Ce qui laisse la possibilité à la potentielle équipe municipale issue des urnes en 2026 d’abandonner le projet ou de le poursuivre. Ce projet fera partie des enjeux de la nouvelle campagne électorale car qu’on le veuille ou non il engage la commune dans une dépendance financière très importante.
Le premier projet du maire qui n’aurait « pas coûté 1 € aux Pornichétins » n’avait pas trouvé preneur au niveau de l’appel d’offres car trop onéreux.
D’où le second projet avec une SEML où la ville est partie prenante.
Cette SEML serait composée de 4 actionnaires : un public la ville de Pornichet à hauteur de 73,5 % et 3 privés Loire Atlantique Nautisme 1,5 % pour la gestion locative, Legendre Génie Civil 12,5 % et l’entreprise Charier 12,5 % pour les travaux.
À la constitution de la société, il sera fait fait apport de la somme d’un million d’euros (1.000.000€) correspondant à la souscription de la totalité des actions, et représentant :
– un apport de 735.000 € par LA VILLE, rémunéré par 735.000 actions ;
– un apport de 125.000 € de CHARIER, rémunéré par 125.000 actions ;
– un apport de 125.000 € de LEGENDRE, rémunéré par 125.000 actions ;
– un apport de 15.000 € de LAN, rémunéré par 15.000 actions.
Au bout de la 4e année, la ville cédera une partie de ses parts à Loire Atlantique Nautisme qui aura 20 % des parts, la ville restera majoritaire avec 55%.
Pour réaliser les travaux estimés à hauteur de 41,5 M€ HT la SEML compte sur des rentrées des GU commercialisées de 20,5 M€ et des subventions extérieures à hauteur de 1,5 M€.
La SEML devra emprunter 10 M€ à la Société Générales et 16,2 M€ à la banque des Territoires soit 26,2 M€ dont la ville portera une garantie d’emprunt.
Les images du projet :
Le port d’échouage
Que dit l’opposition
Monsieur Nicosia qui ne semble pas avoir d’avis sur la question se faisait le porte-parole de Yannick Joubert absent. « Que de temps perdu avec ce premier projet que personne ne voulait car trop onéreux. Vous avez réduit la voilure, mais au final, c’est bien la ville qui va assumer les risques. »
« Quand vous dites que le projet est plus modeste, c’est faux ; » A réagi le maire.
De son côté Madame Fraux, soulève la question du conflit d’intérêts, « puisque la Ville sera à la fois juge et partie ».
Cet article a 12 commentaires
Une fois de plus l’autocrate à la tête de la municipalité de Pornichet nous a menti.
La modification des ports ne devait rien coûter aux Pornichétin
avait -il dit haut et fort.
En réalité la liste des dépenses s’enchaînent :
• la municipalité a déjà à sa charge le coût des études concernant la premier projet ~600.000€
• les études d’un montant de 2.200.000 € qui vont se dérouler jusqu’en 2026
• la participation au capital se la SEM à hauteur de 735.000€
• Apport en compte courant de 900.000€
• la garantie des emprunts contractés par la SEM
LA VALSE CONTINUE
Le coût global des investissements maritimes et terrestres est estimé à 44 651 000€ incluant :
• la digue pour 3.906.600€
• les canopées pour 1.246.000€
• le bâtiment principal pour 11.140.822€
On peut également s’interroger :
• sur cet attelage dans lequel la Municipalité prend tous les risques puisque majoritaire dans la SEM et caution des emprunts contractés par la SEM.
• sur le rôle de la municipalité qui sera donneur d’ordre et maître d’ouvrage (par l’intermédiaire de la SEM puisque majoritaire)
• sur l’attribution des marchés qui seront, sans doute, donnés aux actionnaires de la SEM sinon que viendraient-ils faire dans ce montage.
Bonne réflexion et rendez vous en 2026
Lorsqu’on voit ces dérives financières on peut légitimement se demander à quoi servent les élus municipaux, fussent-ils de la majorité municipale, pour accepter une telle situation.
Après avoir contacté en OFF quelques élus (es) de l’équipe majoritaire sur divers problèmes et sur leur comportement dans les réunions de bureau, j’ai compris qu’ils (qu’elles) n’avaient aucun pouvoir et que contester induisait des représailles.
L’égo de notre maire est tel qu’il n’écoute rien et qu’il n’en fait qu’à sa tête (sic) quand il ne pique pas une de ses légendaires colères.
En fait il est à la tête d’une équipe de godillots.
A défaut d’être un vieux pornichétin, ne seriez vous pas plutôt un vieux grincheux ……
Si la situation financière de la ville était aussi catastrophique , pensez-vous que la chambre régionale des comptes n’aurait pas tiré la sonnette d’alarme? Quant aux quelques élus de l’équipe majoritaire que vous “auriez contacté” s’ils sont vraiment aussi écoeurés de l’attitude votre maire, qu’ils aient le courage de démissionner? A moins que vous n’ayez rien compris à leurs propos.
Cher Rémond, pour votre information le Chambre Régionale des Comptes n’intervient qu’à POSTERIORI tous les 5 ou 6 ans sauf si un contribuable demande son intervention pour un sujet factuel soulevant une question de régularité. Le président de la CRC peut alors programmer, ou non, une intervention pendant l’exercice suivant.
Son avis est informatif, libre au maire de le suivre ou pas.
Son rapport est établi en accord avec le maire qui est audité et son avis est demandé sur certains points du rapport par un jeu de questions/réponses.
Il semble que vous ne soyez pas Pornichétin puisque vous écrivez « votre maire » et que vous ne connaissez pas :
– le niveau d’endettement que nous laissera le maire actuel. Ses services ont communiqué sur la dette qu’il laissera en fin d’exercice soit environ 20M€.
– le fonctionnement du Conseil Municipal.
En ce qui concerne les élus, je me garderai bien de porter un jugement sur leur comportement. A chacun son choix et sa conscience.
Merci vieux pornichétin….
J’ai au moins appris le fonctionnement de la chambre régionale des comptes. Si si je suis sérieux.
Mais quelque chose me turlupine…. Comment se fait-il qu’avec vos connaissances pointues en matière de finances publiques, personne ne se soit rapproché de vous afin d’en faire un délégué affûté aux finances?
Vous ne jugez sans doute pas le comportement “récolté” en off de certains élus de l’équipe majoritaire…Néanmoins vous ne manquez pas de faire du buzz avec les propos “qu’ils auraient tenus”.
Qui dit vrai dans l’histoire ? Et qui paiera ? Les conseils sont loin d’être le miroir des réalités dans le temps.
Un aveuglement profondément inquiétant. Les absences significatives. « Il n’y a pas matière à ce que tout le monde soit au courant » claquait l’édile en autre séance à une opposition à ses yeux un peu trop curieuse… ou simplement en quête de renseignements… Dans cette tour de Babel, rares ceux qui parlent mais de toutes façons que personne n’écoute, ne parlant pas le même langage. Quoi de mieux qu’une majorité silencieuse pour passer ses projections.
Heureusement, haut moment de délibération, le vote avec enthousiasme n’est pas encore obligatoire.
Merci You Tube de ses présentiels, il en va ainsi. Clés du pouvoir en poches, l’alignement à la pensée unique. Quid de la réflexion mutuelle ! Qui sera encore au prochain casting ? La politique, ce n’est pas un métier, c’est une fonction, ce sont des gens qui veulent passer du stade de simple citoyen à faire des choix pour la collectivité. Point barre.
Construire en zone à risque : un scandale toujours possible. Il est temps de réviser profondément voire de supprimer une loi qui comme l’enfer est pavée de bonnes intentions et grosse de risques de trafics d’influence.
Parc d’Armor bas, les engins vont bon train sur le saccage d’arbres au rôle régulateur hydraulique naturel, utiles à la stabilisation des sols jadis inondés puis remblayés. Délivrer l’autorisation de construire est coupable. Comme l’est celle de sous-sols en proximité littorale. La question de responsabilité du service urbanisme se pose compte tenu des risques encourus par l’élévation inéluctable du niveau de la mer. Les dégâts dramatiques (Xyntia) n’y font rien.
Les PER – PPRI élaborés ne sont pas suivis par ces mêmes services.
On peut même penser que l’autorisation administrative exonère de toute responsabilité vendeur, promoteur, et futur acquéreur. Fi des racines d’anciens, paroles prémonitoires, le passage en force de la bétonisation. Qui sont les gagnants et les perdants du jeu de Monopoly que sont devenus les POS – PLU – PLUI. Position inconfortable que n’hésitent pas à prendre des élus aux abonnés absents quand le drame surviendra. Aucune assurance ne permet de ressusciter les morts ! Dans cette frénésie immobilière, la main lourde de l’état, son interventionnisme tous azimuts, a également sa part, et sûrement pas la plus petite. Les méthodes de travail, l’exploitation du foncier, contraires aux préconisations ZAN.
Il y a deux mondes, la bureaucratie à la solde de la promotion et les attentes. Voila qui réduit en peau de chagrin les espoirs des jeunes d’accéder à la propriété. Le miroir aux alouettes n’en finit plus de “macroner” IE : se montrer inquiet d’une situation mais ne rien faire en fait. Sagesse et réflexion mutuelle ne sont pas les points forts des conseils quel qu’en soit le bord des intervenants… à désespérer
Urbanisme, conseils, j’ai l’impression que lorsque l’on touche le fond, il y a toujours un étage inférieur. L’épisode climatique du 9 octobre devrait pourtant rappeler à ce petit monde de tous bords qu’il devrait prendre conscience des responsabilités qui leur sont confiés. Ne pas faire l’autruche sur les dossiers qu’on soumet à leur approbation. Ce qui est interdit aux particuliers est permis à certains promoteurs. Il est temps d’arrêter de faire n’importe quoi !
L’homme est ainsi fait : il pense d’abord à lui. Il privilégie le point de vue d’où il parle, dans le sens de son penchant. Alors qu’un projet est tout le contraire : c’est l’art de créer un développement partagé, de construire des solidarités, de travailler sur le long terme. C’est l’art de transformer les avis instantanés, contradictoires et péremptoires en un projet acceptable du plus grand nombre.
Le maire de Pornichet devrait réfléchir après ce qui s’est passé à Valence Espagne. La bétonisation de la ville depuis son élection fait courir des risques en cas de phénomènes météo d’orages et de pluies abondantes.
Les Forges, Beauchamp, Ile Pré zone 4, à présent Parc Armor. Inexorablement l’urbanisation poursuit son travail de sape sur la nature. La ville s’étale sur ses zones humides. Projets : attention à l’envers du décor.
Depuis l’ère JC Empereur à celle JC Pelleteur, combien d’hectares la nature marécageuse a concédé au béton ? Comment peut-on, à ce point, faire abstraction de l’historique de ces lieux ?
Ignorance ou incompétences de l’urbanisme ?
Alors que le ZAN préconise Eviter – Réduire – Compenser, aux promoteurs la part belle du gâteau foncier.
Nos élus ne manquent pas de toupet ! Et les oppositions n’on rien à proposer d’autre que de l’écologie spectacle, ou tenant du bucolique sans le moindre bénéfice pour l’environnement. De même, comités, conseils, commissions… ou autres “organismes inutiles” qui engloutissent un “pognon de dingue”. Les experts sont des gens qui vous permettent de prendre des décisions en toute connaissance de causes mais dans l’ignorance totale des conséquences.
Profits et vraies raisons de cette urbanisation ?
L’adage selon lequel un maire bétonneur est un maire battu ?
Sous-jacent le ZAN qui va encore raréfier plus le foncier, carence loi SRU, tout ça pèsera sur les prochaines élections.
La vraie question est : démographiquement parlant, à quoi ressemblera Pornichet dans cinq à dix ans ou plus ?
Que fait-on pour retenir les jeunes ?
Pourquoi les jeunes sont-ils les premiers à subir l’effet domino des dérobades des acteurs de l’immobilier ?
On regrettera que ces observations n’intéressent pas plus de monde.
Pornichétin, pour l’histoire Belliot avait refusé tout risque sur le projet ce qui lui a valu de ne pas être soutenu par…
Un autre l’a fait. Il suffit parfois de faire semblant d’avoir du courage pour s’en découvrir vraiment. Dommage ça ne marche pas pour l’intelligence. Tant l’escamoteur renouvelle son tour, qu’à la fin on découvre les ficelles.
Une pratique vieille comme le monde de la politique, où les amitiés dépendent du sens du vent. Dès que le temps se gâte, les adeptes d’hier prennent leurs distances.
À la fin, on ne sait plus qui est la cause ou le symptôme de ce mal qui ronge l’urbanisme.
Eh oui ! Pornichétin il n’y a pas que le maire qui a à réfléchir, c’est tout le conseil et en particulier le préposé à l’urba.
Des projets validés sciemment en déni de la loi sur l’eau. Armor 2 plus 129 logements, alors que la première tranche peine à se commercialisée, et effet domino, la partie basse en faillite d’achèvement ?
Très gros risque, d’autant que le maintien à niveau en dépend artificiellement. L’exutoire unique de l’hippodrome qui coté Est capte le ruisseau du Siffrais versant sur la vaste zone humide des Renardeaux et coté Ouest la non moins conséquente ZH alimentée par les artères du ruisseau du Baulois, où se situe en toute proximité la zone future à construire (nécessitant des travaux conséquents) de même altimétrie et de mouvance de fond autrefois…
La dernière grosse inondation de ce secteur remonte à 24 ans.
Nous ne sommes pas à l’abri d’épisodes brutaux comme ce fut le cas en pleine nuit d’été où l’ex camping de l’oasis dût être évacué d’urgence… ce n’était pas cet urbanisme-là qui était en place.
L’échevin à l’urbanisme a-t-il conscience du danger, de la niche qui se joue ?
Il y a une conjonction de faits qui font que fermer les yeux sur des catastrophes hautement prédictibles est totalement irresponsable de la part d’élus, peu importe le bord. Le self-made man est en route…
L’artificialisation “à outrance” des sols va mettre en danger les zones en les rendant sujettes à des inondations.