C’est la vision de l’opposition “Pornichet C’est Vous ” après le conseil municipal du 5 février.
Après un recadrage du Maire par M. Nicosia sur sa façon de mener les débats en coupant court à toute discussion avec les élus minoritaires, lui reprochant aussi de ne pas « être respectueux des personnes », le conseil municipal a été expédié en moins d’une heure…
C’est sans doute pour cela que Jean-Claude Pelleteur s’est cru obligé de faire un point presse le vendredi 7 février sur les différents dossiers de la municipalité qu’il conduit dans une démarche très personnelle.
Si chacun peut reconnaître son activité débordante de construction d’immeubles et de travaux publics urbain et portuaire, propres à satisfaire son ambition, on est en droit de s’interroger sur son sens de l’intérêt général, et plus particulièrement sur la priorité aux habitants de Pornichet : « Pornichet avant tout avec Jean-Claude Pelleteur » ne serait-ce pas plutôt « Jean-Claude Pelleteur avant tout avec Pornichet » ?
Cent millions d’Euros d’investissement (100 M€) sur deux mandats jusqu’en 2025, avec des budgets annuels dégageant en moyenne1 6,3 M€ depuis 2014 : cela signifie laisser à charge des suivants plus de 24 M€ (avec une dette annoncée en 2026 de 26M€, sans compter l’opération pharaonique des ports).
Les notions de risques futurs ne sont pas les plus familières du Maire. Et par caractère, il refuse tout débat parce qu’il estime avoir toujours raison…
Un exemple sur un point mineur est « LA SYBILLE – CONVENTION DE DON D’OEUVRE D’ART ENTRE L’ARTISTE MINO ET LA VILLE DE PORNICHET ».
V. Fraux l’a mis en garde contre la rédaction de la convention entre la ville et Mme Dominique Anthonioz, dite MINO, qui prévoit :
– la ville s’engage à installer un socle sur la dune du port d’échouage, avec rétroéclairage et une plaque avec le texte d’accompagnement de Mino (sous 9 mois, donc avant les travaux du port) ;
– la ville s’engage à ne pas déplacer l’œuvre sans l’accord de Mino ou ses ayants-droits ;
– la ville s’engage à ne pas vendre l’œuvre (mais alors que signifie « la valeur artistique de l’œuvre estimée à 45000€, pour un coût de réalisation de 13000€ » qui n’a de réalité qu’en cas de vente ?) ;
– « la convention n’identifie pas de fin et est considérée à perpétuité » (art 8-1).
Le Maire a répondu que la durée des charges était limitée à 50 ans (quand même !), omettant les exceptions au-delà d’engagement à « exposer l’œuvre avec accès garanti au public », et de continuité du « droit moral de l’artiste et de ses ayants-droits » . Il a précisé aussi que l’artiste et son conjoint, d’un certain âge, n’avaient pas de descendants, ce qui n’exclut pas l’existence à venir d’ayants-droits ! La Sybille, par Mino
On imagine mal que les services juridiques n’aient pas soulevé ces risques à perpétuité, soumis au bon vouloir de l’artiste et de ses ayants-droits. Mais la décision finale relève du Maire, sans concertation avec les conseillers municipaux, notamment de la minorité, ni, plus grave, sans l’avis des citoyens de Pornichet.
;
Cet article a 6 commentaires
Sculpture Mino: Au décès de l’auteur ses droits sont transmis à ses ayants droit .
Il n’y a pas de débat sur ce sujet. C’est la loi. Plus précisément le code de la propriété intellectuelle article 121-1 et suivants; La ville de Pornichet s’y soumet.
il n’y avait qu’une réponse à donner: celle-là.
Temps de la réponse: 15 secondes sourire inclus.
Madame Adam (Emma – M.A et moi et moi) non ce n’est pas si clair que ça ! Conclusion hâtive, simpliste, connaissez vous ces ayants-droits ? Seriez-vous en mesure de dire ce que pourrait être leurs exigences au moment d’un transfert de son œuvre ou autre destination ? Non. Pour étayer cette éventualité je prendrais l’exemple d’un stade dont l’un des premiers maires, Achille Bertoye, léguait des biens de famille au service du public (feu stade Louis Mahé) sous la forme d’une convention dédiée aux sports, scolaire, et préparation militaire. Voyez ce qu’il en advient… Bafouant la convention, ses derniers successeurs (d’autres ont aussi essayés) l’ont livré à l’immobilier, malgré cet acte notarié qui courre encore… Chut ! ça pourrait réveiller des consciences. Vos références en bien commun semblent bien pâles. Vu vos connaissances patrimoniales, n’hésitez pas, de vos préceptes utiles, à renforcer la future liste du sortant, ce pourrait être un atout pour son équipe… ou tout l’inverse. Quand c’est flou, on connaît la formule, c’est qu’il y a un loup.
C’est dans l’évanescence que navigue cette équipe en l’absence d’oppositions pertinentes.
Le Maire a réponse à tout, et tant pis s’il confond descendant et ayant-droit. Que vaut la signature d’un ignorant qui n’écoute pas les sachants ? Hélas, c’est la convention signée qui prévaudra, à perpétuité, approuvée à l’unanimité et une abstention !
Cher Placide, j’ai eu besoin de quelques jours de réflexion avant de vous répondre. En effet s’exprimer publiquement, par écrit, est un exercice raisonnable et non émotionnel.
Ma première réaction: vous envoyer chier. Quel intérêt pour les lecteurs déjà intoxiqués par la vulgarité;
Vous révèlez mon identité: “Michèle Adam, Emma, Emma le retour, moi, moi.” J’ai usé de pseudos parce que c’est la culture du site. Pas par peur de dire ce que je pense ni de signer. Si je connaissais votre identité civile , je ne la révèlerais pas. Question de respect et de loyauté. Vous ne semblez pas m’aimer beaucoup cependant je vous remercie d’évoquer Achille Bertoye maire de Pornichet de 1919 à 1945. Dans une démarche personnelle j’ai entamée une recherche sur cet homme et son épouse Caroline. J’aimerais savoir si quelqu’un a écrit sa biographie? Il me semble avoir été un homme juste.
Vous incriminez le Maire d’avoir laissé la puissance immobilière violer ses dernières volontés testamentaires. Je comprends votre indignation. Mais peut-être êtes-vous cet homme qui revendiquait un énorme pique-nique afin d’occuper symboliquement le terrain dédié par Achille au peuple et à la jeunesse? Il n’y a jamais eu de pique-nique. Les élus sont à l’image de ceux qui ont voté pour eux. Et je pense que vous avez voté pour le Maire. Est-il vraiment plus moche que vous?
Vous évoquez mes connaissances patrimoniales bien pâles. Vous avez raison. Tout comme vos connaissances intellectuelles semblent transparentes. Enfin vous m’associez à des ambitions d’appartenance à une liste. Ma philosophie coopérative et sociocratique m’attire plutôt vers la notion d’équipe. Pour terminer , à propos du stade Louis Mahé, certains membres d’associations évoquent des hommes et des femmes qui se son couchés devant les camions des forces de l’ordre pour défendre la dune grise. Ceci est terminé aujourd’hui. Mais on se couche toujours d’une autre manière. Pour ma part je n’ai jamais couché utile. J’ai trop de respect pour l’amour. Ni physiquement, ni intellectuellement, ni politiquement. Et avec une prothèse de la hanche et une arthrose cervicale , cela semble désormais peu envisageable. Mon ultime préoccupation c’est de mourir droite même si parfois je suis un peu gauche.
A vous lecteurs presqu’iliens assidus….Si vous voulez continuer à profiter de ses messages empreints de sagesse et de connaissances multiples et variées….Il faut sauver la soldate Emma des vicissitudes de la vie qui avance et lancer une cagnotte afin de lui offrir un matelas du même nom et de lui prescrire les coordonnées d’un bon ou d’une bonne ostéopathe.
Enfin Michèle Adam et Placide à quoi bon ressasser le sujet Louis Mahé? Lorsqu’il m’arrive de fréquenter ce quartier semble-t-il sympathique, je vois des enfants jouer dans l’espace ludique qui leur est attribué. Je vois également des seniors jouer à la pétanque…lieu intergénérationnell s’il en est. Certes ce quartier s’est semble-t-il développé de manière différente à ce qui était prévu dans un acte que personne n’a jamais vu. Un ancien maire n’avait-il pas prévu, lui, une maison de retraite? Alors…
soi-disant prévu
Pornichet veux augmenter sa part d’ombre. Quel titre ! Comme si la communication sur tous les sujets n’était pas suffisamment opaque et tenue dans l’ombre d’élites triées sur le volet. En effet à Pornichet tout se joue à l’ombre : ports, constructions, voiries, paysager, culture, évènementiel, etc. jusqu’à la gestion humaine elle aussi occulte.
Vivons dans une citoyenneté invisible, les ouailles seront bien gardées. Pour vivre heureux vivons cachés… tout le secret de dirigeants à l’aveugle où seul le leader s’octroie la lumière.
À n’en pas douter le journaliste de L’Echo PI (sans le savoir), en traitant de canopée, a mis à ciel ouvert le black-out qui pèse sur la parole en bien des circonstances. Tant qu’il nous reste la liberté de penser par nous-mêmes ! car bientôt L’IA abolira ce privilège. Ô temps suspend ton vol ! … sur ce peloton anonyme, tout n’est qu’envie fugace et de médiocrissimes intérêts, à mille lieues du siècle des lumières. Méditons sous ou sur les ombrières.
Bientôt plus que ça pour se rafraichir… la mémoire.