La question 18 de l’ordre du jour a suscité le débat avec l’opposition, sur le projet de port.
Elle autorise Monsieur Le Maire à signer les conventions de stationnement des postes à flots avec garanties d’usage prenant effet au 1er janvier 2027 avec la liste des bénéficiaires sous réserve des opérations de vérification des pièces justificatives transmises par les bénéficiaires.
– Autorise, le cas échéant, Monsieur Le Maire à signer les conventions de stationnement des postes à flots avec garanties d’usage avec les candidats, dans l’ordre figurant sur la liste d’attente et par substitution avec les bénéficiaires visés ci-avant, en cas de désistement, de dossiers non-recevables après vérification des pièces justificatives ou d’absence de versement du dépôt de garantie.
Le maire en profita pour clarifier la situation avec un graphique sur le devenir des plaisanciers actuels. 689 places étaient proposées, 562 conventions d’occupations temporaires sont pour l’instant retenues.
Cette convention fait dire à Yannick Joubert sa crainte de laisser le port à un concessionnaire privé, « la force publique a la capacité de pouvoir répondre. »
Le maire lui répondit :
« Je ne peux pas vous laisser dire que l’on confie le port à un privé. Il y a 3 candidats, une fois choisi le concessionnaire, il y aura une délégation de service public, il nous devra un rapport tous les ans, il devra passer devant le conseil portuaire. Ce port ne doit pas coûter 1 centime aux Pornichétins et ça va être le cas. »
Des études environnementales ont été réalisées pour savoir si le port d’échouage pouvait passer en port à seuil comme à Piriac.
Madame Frau insista pour consulter les pré-études environnementales. « Il ne faut pas me prendre pour un lapin de 5 semaines en ce qui concerne ceux qui veulent consulter les études environnementales et ce qu’ils veulent en faire » rétorqua le maire.
« Les pré-études nous ont montré que le port d’échouage pouvait passer en port à seuil, il n’y a pas de risque. C’est faisable, le candidat retenu poursuivra les études pour confirmer que ça tient la route. Si au bout d’un an et demi, on nous dit qu’on ne peut pas le faire, nous ne le ferons pas. Ça restera un port d’échouage, nous renforcerons la digue. »
Madame Frau réclama de la transparence pour consulter les études à venir.