En l’absence exceptionnelle de notre représente V. FRAUX, PCV communique après ce 29ème conseil municipal de la mandature:
A propos des indemnités brutes perçues par les élus : des élus ont disparu des commissions consultatives et des conseils municipaux depuis des lustres, et pourtant ils continuent à parader dans la presse locale.
Les Délibérations :
1/ DSP Mini-golf : approuver un choix quand il n’y a qu’un seul candidat fait sourire ! Le délégataire va donc continuer comme par le passé à exploiter le mini-golf et cela durant ces 5 années à venir. Sans véritable évaluation, faute de concurrence.
2/Dissolution du SIVU aérodrome La Baule-Le Pouliguen-Pornichet :
Le compte est bon respectant les 21,5% pour Pornichet qui va récupérer près de 96 000 €.
3/ Tondeuse à gazon à 24 000 € : à quoi va servir son remplacement quand les espaces engazonnés disparaissent au profit d’un excès de pavés ? Est-elle bien utile à ce prix pour un usage d’une vingtaine d’heures par an ?
4/Budget primitif 2024 : les priorités diffèrent des nôtres. Les Pornichétins sont arrivés à saturation et ne supportent plus cette frénésie de travaux. Quand allons-nous retrouver une ville avec une circulation praticable ?
5/ Les Taxes Foncières ou d’Habitation : elles resteront heureusement inchangées cette année 2024, pour ne pas rajouter à l’augmentation des bases par l’Etat ( plus de 10% sur 2023-2024).
Par contre, vu la santé financière de la commune, l’augmentation des tarifs municipaux auraient pu être limitée pour soutenir le pouvoir d’achat des Pornichétins.
6/ Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat aux agents municipaux : sur recommandation « tardive » de l’Etat, cette prime d’un montant de 300 à 800 €, privilégiant les bas salaires, est versée en une seule fois. Pour un total de 262 000 €, soit moins de 4% des charges de personnel, Pornichet a fait choix de la donner en janvier : des villes voisines, plus soucieuses du pouvoir d’achat de leurs salariés, le font avant les fêtes !
7/ 104 biens vacants incorporés dans le domaine communal :
Des parcelles de 40 à 2038 m2, soit un total de plus de 6 ha. Nous sommes encore dans l’attente de la liste à jour du foncier communal promise par l’adjoint à l’urbanisme. Un plan incomplet, sans identifiant de parcelle, nous a été fourni, mais même ceux qui connaissent parfaitement la ville ont du mal à s’y retrouver… Pourtant ce plan bien renseigné existe, puisque M. Siguier a présenté lors de ce Conseil à la fois un tableau et un plan d’ensemble.
8/Décisions L2122-n° 541 : nous apprenons que la mairie va installer un DAB à l’ancienne Poste de Ste Marguerite, qui ne sera opérationnel que dans plusieurs mois : efficacité toute relative dont se targue le maire ! Les habitants du quartier apprécieront ce manque d’anticipation…
9/ Conclusion du maire : « je suis très attentif depuis un an et demi à ce qu’il n’y ait pas d’attaques personnelles… ». PCV ne s’en était pas aperçu, et rappelle ces interventions blessantes à chaque conseil.
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Construire en zone inondable, avis PPRI ? Que sont les ZAN ? Où sont les ânes ? Urbanisation sans limites danger !
8,63% le plus mauvais élève de l’agglo. Chaque commune a obligation d’atteindre une proportion minimale de logements sociaux : Art55 de la loi SRU.
Aurait on pris pour habitude à Pornichet de ne pas faire les choses dans l’ordre ?
La liste des logements sociaux rentrant dans l’inventaire est pourtant large. Outre les pénalités qu’elle encoure la commune est tenue de s’engager dans un plan de rattrapage triennal. Le contrat de mixité sociale (CMS) peut venir en atténuation ou équivalence. La loi ELAN a élargi le mode de dénombrement de ces logements.
Un manque flagrant de discussions mairie avec les propriétaires du privé ne permet pas de faire évoluer la courbe en sa faveur. Pourtant commune où le nombre d’habitants à le plus évolué ! nombres de lotissements ont vu le jour sous JCP – des constructions partout en veux tu en voila et Pornichet n’est toujours pas dans les clous !
Faudrait déjà que l’ensemble des élus prenne conscience de la gravité du problème que provoque cette politique de l’urbanisme à tout va et ses dysfonctionnements intérieurs. Peut-être aux minoritaires de dessiller les yeux majoritaires…
Pour la deuxième fois de son histoire la commune est épinglée pour non respect des quotas SRU, Belliot 2012, 2024 Pelleteur et chaque fois à la clé une mise sous tutelle. Ça ne fait pas riche !
Qui sait si l’habitude de la fermer n’est pas mauvaise conseillère ?
La mise sous tutelle de la commune de Pornichet n’est pas un fait banal. C’est pas un retard exceptionnel c’est un retard à répétition. Voulu. Indicateur d’un entêtement. Mais pas que…
Malheureusement, cela prouve, qu’élus et technocrates, leur place serait sur le champ et pas devant les écrans. Ça les rapprocherait de la réalité. Comme beaucoup d’autres choses…
Suite à la réalisation du parc paysager et de l’hippodrome, la Ville de Pornichet avait l’obligation de restituer une vaste zone humide 6500 m2. En effet le rehaussement des pistes, la promenade bétonnée, les merlons arborés, talutages etc. ont eu un impact néfaste sur l’écoulement naturel de cette zone très sensible. Or la mairie actuelle délivre un permis de construire 129 logements sur une zone de même nature elle aussi remblayée (Parc d’Armor bas). Secteur marécageux fortement densifié depuis, sans qu’aucun wateringue ne soit étudié. De plus, la construction récente de 88 logements en amont aggrave la sécurisation hydraulique du site. Joli pied de nez aux règles d’usage généralement en vigueur sur ces secteurs jadis inondés. Une bravade écologique d’un urbanisme qui n’est pas à une contradiction près… Qui fera retrouver le chemin de la raison dans cette course folle aux strates démographiques de communes de l’agglo ? Qui ? Le Préfet peut-être…
De jeunes couples pornichétins contraints de s’exiler par manque de logements à la mesure de leurs moyens. Et quand ces jeunes sont victimes d’une firme qui récuse ses engagements, que dans le même temps cette dernière “s’entend” avec l’urbanisme pour rafler l’exclusivité du foncier local. L’article OF 31/12 l’Hermione (la Baule) en est l’illustration.
Mieux vaut avoir un compte en banque dodu pour espérer acheter son sweet home.
Bâtir, le rêve de beaucoup. Mais construire pour construire ? En paroles, mais les actes ne suivent pas du tout.
Un changement de logiciel à l’urba est urgent sinon la fin justifie toujours les moyens… et entrave la vie d’autrui.
Minimiser ces pratiques récurrentes, quand un cacique s’attèle avec le machiavel de l’immobilier, serait donner comme lui, dans le mépris pour sa clientèle.
À l’heure ou les experts s’accordent à reconnaître que l’artificialisation des sols et l’urbanisation intensive sont les principales causes des inondations de ces derniers mois dans le Pas-de-Calais. Rappel à l’endroit des services mairie : autrefois ces terrains (Parc d’Armor bas) avaient une vocation agricole et non urbaine. Les conséquences de cet essor sont le recul des zones humides, l’éradication des haies et l’arrachage des arbres au pouvoir filtrant voire de retenue. Des facteurs qui accélèrent le ruissellement des eaux de pluie. C’est devenu un facteur de vulnérabilité au cours des dernières décennies à force d’urbanisation à marche forcée. Plaider pour un profond réaménagement des territoires, passant par la renaturation des espaces serait un objectif majeur, avec une reconstruction des systèmes bocagers et des zones humides, sans oublier une modification des pratiques d’entretien qui laissent franchement à désirer.
Conseil de bon sens, il va de soi prioritairement de ne plus bâtir dans les lits d’inondation des cours d’eau.