C’est la remarque d’ Anouk Paolozzi Dabo suite au conseil municipal de Guérande qui traitait du sujet de l’Épizootie de Botulisme en Brière. Elle propose une solution dans un communiqué.

Anouk Paolozzi Dabo

« Je suis revenue lors de notre dernier Conseil municipal du 24 septembre, sur l’épizootie de botulisme aviaire qui a décimé cet été plus de 10 000 oiseaux et de nombreux mammifères, en Brière et en presqu’île ainsi que sur le Lac de Grand-Lieu.

En proposant une solution naturelle, simple et de bon sens : garder 10 centimètres d’eau douce en plus au printemps, afin d’atténuer les effets du changement climatique, de prévenir ces épizooties de botulisme et de préserver notre environnement.

Suite à ma demande de porter une solution politique à la hauteur des enjeux environnementaux et sociétaux que représente la gestion de la Brière, deuxième plus grande zone humide de France, le Maire de Guérande renvoie cette décision aux instances de gestions de l’eau, laissant croire qu’elle ne serait pas de sa compétence.

Tout comme l’eau de Brière qui s’est évaporée, il semble que Monsieur le Maire laisse lui aussi s’évaporer ses propres responsabilités en oubliant que la Ville de Guérande porte directement une voix politique au sein des 3 structures publiques qui gèrent directement ou indirectement les niveaux d’eau en Brière : la Commission syndicale de Grande Brière Mottière ; le Parc Naturel Régional et surtout le Syndicat de Bassin Versant du Brivet (SBVB), au sein duquel siège la Ville de Guérande et dont Cap-Atlantique assure également la Vice-présidence.

La réponse faite par Nicolas Criaud est un manque évident de considération pour les Guérandais qui je le rappelle, sont propriétaires indivis du marais et attendent de la part de leurs représentants la vérité et du courage !

Les organes décisionnaires sont composés des élus du peuple et pas des usagers.

Attendre de ces derniers qu’ils prennent eux-mêmes des décisions est un aveu d’abandon et de mépris avérés ; et dont la crise de cet été ainsi que le manque d’entretien de ce marais sont les funestes conséquences.

Monsieur le Maire de Guérande, après toutes ses prises de position et bons mots sur le changement climatique ; après sa compassion mise en scène pour les milliers de cadavres d’animaux morts, ne compte donc pas assumer son costume de premier élu des Guérandais face à la gravité de cette catastrophe écologique, préférant verser des larmes de crocodile, plutôt que de porter des propositions de bon sens pour l’avenir des générations futures. »

Anouk Paolozzi Dabo

Groupe Municipal Pour Guérande Citoyenne

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