La délibération de déclassement partiel du parking Prévert pour le projet de maison médicale a relancé le débat non pas sur l’utilité de trouver des solutions pour faire venir des médecins à Pornichet, mais sur le choix de la formule et l’architecture de la structure.

Projet de maison médicale à Pornichet

Monsieur Nicosia de l’opposition, dans une longue intervention, fit observer  : 

Pourquoi une maison médicale et non pas une maison pluridisciplinaire  ?

Une précision fut apportée par l’adjoint Antoine Donne « En MSP, les praticiens sont dans différents cabinets, ils peuvent faire partie d’une et être, admettons, à Saint-Sébastien. Le principe est de travailler ensemble. » « Ce n’est pas une unité de lieux, ils sont dans différents cabinets, ils font des réunions ensemble. »

Madame Nicole Dessauvage précisa quelques points  : «  Ce n’est pas le projet immobilier qui construit une dynamique d’équipe, c’est le projet de santé qu’elle fonde.  » « Alors il faut faire confiance à cette nouvelle génération de professionnels de santé, qui ne souhaite plus travailler en solo, et veut mutualiser, leurs compétences. » Et de poursuivre : « Nous n’avons pas la prétention que cette maison médicale soit une oasis dans le désert, mais par contre nous avons l’ambition qu’elle ne soit pas un mirage. »

Reste que le projet de maison médicale avance à petits pas. Il semble que l’on évoque plus des transferts de cabinets existants que de l’arrivée de nouveaux médecins. Mais les élus de la majorité restent confiants. « Beaucoup de praticiens sont intéressés par cette maison médicale, mais ça peut aussi attirer des jeunes praticiens » souligna l’adjoint Antoine Donne.

Les travaux de la maison médicale devraient commencer en septembre 2025.

Cet article a 7 commentaires

  1. Julie

    Quelle horreur sur le plan architecture ! pendant son mandat le maire aura mis à mal l’esthétique de la ville. Il en a fait la banlieue de Saint-Nazaire. Honte !

  2. Ré@gis

    Vingt ans, et plus, d’urbanisation hétéroclite, d’autorisations à l’emporte pièce, de raisonnements déroutants. Surcroît de normes, règles complexes, la plupart du temps inadaptées à la situation. Le discours fait qu’on a l’impression que tout ça est bâclé, c’est de la gesticulation. Combien de temps entre les idées, le portage de projets et la réalisation qui, au final, ne correspond plus à la réalité des besoins ?
    En sont responsables : comportements moutonniers côté majorité, vs opposition, constance dans la médiocrité.
    Ripostes aux minoritaires par des brimades.
    Qui pour un rappel à l’importance du respect et de l’écoute mutuelle ?
    Des intentions de départ ça devient un marché, une affaire commerciale. Un manque de recul et de hauteur qui fait le jeu des promoteurs.
    Dans ces conditions, difficile de croire au maintien des solidarités auprès des plus fragiles.

  3. Jules de Sainte Marguerite

    Une fois de plus le premier édile a été odieux avec Madame Fraux. C’est un comportement récurrent qu’il devra nous expliquer lors d’une prochaine réunion publique.

  4. observateur

    Pornichétines, Pornichétins
    Si vous avez un problème de pas de porte faites vous élire cela vous donnera un « privilège » pour exécuter ces travaux.
    Après l’ex adjoint à l’urbanisme, il y a quelques années, qui s’était fait refaire le trottoir devant chez lui, maintenant c’est le maire !!! faisant fi des problèmes du lotissement jouxtant le château malgré de nombreuses demandes et interventions.

  5. Herbert

    Récurrent et sans que personne du camp majoritaire ne rétorque. Inquiétant. Ça en dit long sur la composition de la prochaine équipe !
    Les futures municipales seront-elles l’occasion d’en finir avec ces crispations bien inutiles ?

  6. Michèle Adam

    Une Maire adjointe dont le nom est Madame Dessauvages qui parle d’apprivoiser.
    Un Maire adjoint qui s’appelle Monsieur Donne qui parle de partager;
    Tout cela dans un désert médical dont l’oasis salutaire n’est pas un mirage;
    Du coup j’ai ressorti le Petit Prince de Saint-Exupéry de ma bibliothèque.
    Le Renard est un guide spirituel qui permet au Petit Prince de gagner en sagesse . Créer du lien pour donner du sens à la vie
    « Cette nouvelle génération qui ne veut plus travailler en solo…qui veut mutualiser…Le principe est de travailler ensemble. »
    Enfin un cercle protecteur , se formerait autour de nous, patients, . Un cercle formé par celui qui s’occupe de nos doigts de pieds, celui qui protège nos yeux , celui qui sécurise notre cerveau et nos comportements. Enfin le patient serait une entité avec son propre système de fonctionnement et de défense. Un être humain. C’est un bouleversement culturel. S’apprivoiser, dans le cadre du secret professionnel cela signifie: coopérer et être intelligent ensemble dans l’intérêt du malade qui est une entité.
    Mais dans ce contexte le conseil municipal qui représente les citoyens ne peut pas être que facilitateur. Il doit faciliter les échanges entres les praticiens mais il est aussi acteur lui-même; La municipalité a une mission de santé qu’elle doit affirmer.
    Car chaque citoyen ( y compris celui qui n’est pas encore mort et celui qui n’est pas encore né) est un patient. Il y a autant de patients que d’habitants dans la ville. Les médecins écoutent leur patientèle. Mais les élus doivent écouter les citoyens qui sont tous concernés par le système de santé de la communauté municipale.
    Je termine par cette question: Mais qui est donc le Petit Prince chez nous?

  7. Apostrophes

    Conseils – gouvernance : Il y a un rapport à autrui qui est détruit. Et ce ne sont pas les couleuvres, immobilières et autres, qui arrangeront les choses. On peut être exigeant mais toujours avec la proximité de parler.
    Pas besoin d’un diplôme en psychologie pour comprendre que nous devons aborder l’autre de la même façon que nous voudrions être abordés. Aucune situation ne pourra évoluer si nous nous contentons de garder le silence. Et viendra un temps où nous ne pourrons plus blâmer les autres pour ce qui nous arrive parce qu’en réalité nous n’avons pas su faire ce qu’il fallait pour nous en sortir.

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