De source syndicale (CFTC), nous avons appris qu’une partie du personnel de la ville de La Baule se trouve en souffrance pour être malmenée par la direction. 

Quatre agents éprouvent des difficultés et évoluent dans une atmosphère délétère. Une personne a été transférée de bureau de façon précipitée. Une autre a connu un changement de poste pour une réorganisation des services, sans réel motif.  Récemment, la DRH a été licenciée.

Puis, la directrice de l’aérodrome n’a pas obtenu le renouvellement de son contrat.  Il y a quelques mois, elle aurait subi des violences verbales, à minima, de la part d’un pilote et la direction ne l’a pas soutenue, comme il se doit.

Nous avons également eu connaissance de procédures à venir devant le tribunal administratif.

On savait par ailleurs qu’il existait un profond mal-être dans la police municipale et qu’un policier s’était suicidé. De nombreux policiers ont quitté leur poste. Ce malaise persiste malgré l’apaisement annoncé par le maire lors d’un conseil municipal antérieur.

Cet article a 6 commentaires

  1. Charles-Hubert

    Merci à Web média d’oser car à la Baule c’est l’omerta.
    Depuis 2020, on retrouve toujours les mêmes méthodes de gestion dans cette mairie de la Baule : on place des proches, puis, quand la situation budgétaire se dégrade, on écarte brutalement les salariés en place. Ces pratiques ne se limitent pas à la mairie, elles touchent aussi les satellites (tennis, aérodrome, etc.). L’équipe en place n’a plus de limites et se croit tout permis. Or, la souffrance au travail ne devrait jamais exister. Pire encore, on a le sentiment que les mêmes méthodes de dissuasion servent aussi à décourager toute candidature contre le maire aux prochaines élections. Il faut espérer que la justice puisse un jour mettre un terme à de telles pratiques.

  2. Aulagnon

    Comment avec ce potentiel, on peut arriver à tant de déceptions !

  3. COUZIGOU

    La psychologue du travail et de la prévention des risques psychosociaux que je suis a vu son contrat se terminer après avoir signalé à la médecine du travail des problématiques de mal etre au travail dans les services de la mairie. Petite enfance, Ccas, espace vert et police municipale .

  4. Apostrophes

    D’un maire à l’autre, rien ne les différencie.
    Pas si vieux le temps où les notables ou encore le « sachant » gouvernaient les communes.
    La venue de chef d’entreprise ou de petit ténor de la politique avec l’idée de casser les codes en a modifié paysage et relations. Et déjà on peut dire que ce n’est pas systématiquement une valeur ajoutée. Moins de proximité, pas de communication, plus de distances entre hiérarchie, bureaucratie et citoyens accroissent les difficultés.
    Sans connaissances de l’historique, ou en le refoulant, peut-on gérer une ville ?
    On est loin du compte quand ces gens se voient, ou tout du moins se considèrent, providentiels là où leur nomination n’ont été qu’une affaire d’appareils, de circonstances, d’un vide qu’il fallait combler pour ne pas laisser l’opposition s’installer à leur place. On n’y gagne rien. Il y manque l’essentiel, la force de conviction, l’implication, la connaissance locale, bref le respect du citoyen ne s’obtient pas par la faconde. Surtout quand la fin des discours accouche d’imprécations… Indispensables élus ? Certainement pas ! Le respect ne s’inspire pas, il se mérite.
    Il ne suffit pas d’emprunter un ton aux accents dramatiques pour convaincre son auditoire de l’importance d’un moment. Encore faut-il incarner cette parole, l’incarner avec force et telle authenticité, que quiconque l’entendant se sentira concerné. Rien ne sert de jouer les marquis quand on ne possède pas la connaissance des lieux et les aspirations de ses administrés. D’où le drame du médiocre qui se prend pour l’homme providentiel, qui ne parvient pas à convaincre au-delà du cercle de ses adeptes.

  5. Michèle Adam

    Tous mes respects à cette psychologue qui a le courage de dire les choses.
    Ainsi que mentionné dans un commentaire précédent nous devons veiller et accompagner les travailleurs au service du public, mais notre vigilance doit se porter également sur les bénévoles qui exercent ( gratuitement,)un vrai travail technique pour faire fonctionner des associations qui ont une mission de service publique. En retour peu de reconnaissance et une maltraitance qui s’affirme de plus en plus violente. Ceci est une observation d’ordre général.

  6. Couzigou

    Les agents municipaux que j’ai rencontrés dans le cadre de mon travail sont des professionnels compétents ayant à cœur de faire leur travail le mieux possible. Des directives de non remplacement de départ en retraite, de détérioration des conditions de travail qui oblige à bâcler, être empêcher de bien faire ont laminé psychologiquement bien des fonctionnaires jugés comme incompétents sans qu’aucun élu n’ait pris le temps de comprendre le, les fonctionnements de chaque service. Chaque citoyen baulois connaît un de ces agents dans le service petite enfance, administratif, ou sur les espace vert… Peut-être y songer pour 2026. ils méritent le respect et non le mépris.

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