Centrale éolienne en mer du banc de Guérande : une petite production en septembre, qui pose question.
- Les données de production horaire montrent une forte variabilité (voir courbe PBG sept. 2024) :
Sur le graphique PBG septembre, on observe une très forte variabilité avec des périodes de production nulle, voire négative (consommation maintenance). Les deux coups de vent de la dernière semaine portent le facteur de charge en septembre à seulement 28 %. On observe qu’il est bien plus faible que ceux de St Brieuc (42%) et Fécamp (41%). Les 3 centrales étant soumises au même régime météo, cela ne peut s’expliquer que par une maintenance plus importante de PBG, ou bien alors la réduction volontaire par RTE pour cause d’export à bas prix…
Dans le 1er cas, cela pose un problème de niveau de qualité ; dans le 2e cas, c’est le système électrique européen qui révèle son absurdité…
Le facteur de charge annuel de PBG se stabilise vers 33% (objectif initial : 41 %). - 2- En septembre, le solde import-export d’électricité par RTE confirme une forte surproduction :
L’export en septembre reste à un niveau élevé : 7,9 TWh (milliards de kWh) pendant 99% du temps, pour une importation de 11,3 GWh (millions de kWh) pendant moins de 1% du temps.
Sur les 12 derniers mois, RTE a exporté 86 TWh et importé 0,4 TWh, pour une consommation de 423 TWh (puissance moyenne consommée de 48 GW, entre des demandes instantanées variant de 29 à 84 GW).
Ainsi, la France dispose annuellement de 20% d’excédent pour répondre à ses besoins internes, quand l’éolien fournit 11% et le solaire 7%.
- 3- La vérité, c’est :
– Les énergies renouvelables électriques intermittentes (éolien en mer, éolien à terre, champs solaires) sont inutiles en France, coûtent très cher aux Français et sont dommageables pour le réseau électrique français RTE. L’arrêt du développement de ces énergies en France est possible et apporterait des économies de plusieurs centaines de milliards d’Euros pour les 25 prochaines années ; ne cherchez plus où faire des économies !!!- – Avec sa surproduction électrique, la France n’a pas besoin de capacité supplémentaire.
- – Il existe des solutions pour décarboner directement le chauffage des bâtiments et les transport sans passer par l’électricité et sans création de nouvelles centrales de production électriques plus onéreuses.
- – Avec sa surproduction électrique, la France n’a pas besoin de capacité supplémentaire.
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