Voici un extrait du neuvième rêve de Vidocq le chien :

« Sur la planète Terre, de l’Orient à l’Occident, les hauts parleurs étaient au garde à vous.

Ils attendaient l’heure H où ils serviraient des mots de rassemblement et de résistance.

Enfin l’appel du 18 juin 2223 déchira l’espace et résonna aux quatre coins du globe terrestre.

La Princesse Ludiki ouvrit la bouche et l’espoir en jaillit.

« Moi, Princesse Ludiki , j’entreprends ici une tâche universelle. Les chefs des pays de la Terre, les Politic’s, qui, depuis des décennies sont à la tête des gouvernances, vous ont abandonnés.

Le pouvoir, l’argent, l’ambition, ont mené votre planète à l’asservissement.

Je dis :  L’honneur, le respect, l’intérêt supérieur de la vie, commandent par ma voix, à toutes les forces vives, libres, de grouper partout où cela se peut des forces de résistance de la Terre, de la Mer et de l’Air. J’invite toutes les plantes de la planète, les fleurs, les légumes et les fruits.                                

J’invite tous les animaux de la Terre, ceux qui marchent, ceux qui volent, ceux qui nagent, ceux qui rampent.                        

J’invite les hybrides, les humains à réunir autour de moi les forces de la Liberté.

La flamme de la résistance de votre planète ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Ce gigantesque amour pour le monde qui nous unit nous conduira à la victoire.

Vive le monde libre sur une planète Terre fertile et fraternelle ! » La mobilisation avait sonné. La Nouvelle Greffe s’amorçait. Le vivant allait devoir créer Dieu…

Sous le nez du soleil qui fait baisser les yeux et embrase les sens, les enfants de la Terre créent Dieu par une boule de glaise, un tag sur un vieux mur, un parfum de girolle au relent de vieux vin qui fait chanter la foule d’un théâtre de boulevard.

Sous le nez du soleil les hommes bleus du désert créent Dieu. Ils dessinent des roses sur le sable et les tapis d’orient, sous le regard turquoise des antilopes beiges qui encensent les étoiles de jasmin et de myrrhe brûlée.

Sous le nez du soleil des femmes dans la jungle créent Dieu par une chanson mystique qu ’elles lancent vers le ciel, en dessinant des lys sur des peaux de serpent où dorment des guépards au regard insouciant, caressés par les palmes d’un bouquet d’orchidées.

Sans l’ombre du soleil, sous un rayon blafard d’une loupiotte moribonde, au fond de sa cellule un voyou, un taulard, crée Dieu.

Du sang d’une araignée il a coulé de l’encre qu’il promène du bout de son doigt, usé de solitude, dessus la moisissure d’une porte rouillée. Des cils au bord d’un œil, une larme qui coule, une bouche qui crie sous un nez écrasé, un front plissé de rides sous des cheveux épars, un sourire esquissé mais qui ment au bonheur, un cou fripé qui porte à bout de bras un tatouage passé de visage de femme, un mot, enfin, sous le dessin : « maman », puis une signature : « ton fils ».

Le taulard crée dieu : c’est l’amour de sa mère… »…

Ce livre est référencé dans le librairies de la Presqu’île ( Fnac, Cultura, Leclerc, Maison de la presse de Pornichet…)


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