On remarqua beaucoup d’absences au conseil municipal. Certains ne viennent plus depuis plusieurs séances. Ce mercredi, le conseil municipal de Pornichet a présenté le compte administratif qui clôture l’exercice 2024.
Antoine Donne remplaçait l’adjoint aux finances excusé.
Les recettes de fonctionnement s’élèvent à 27 405 K€. Les contributions de l’état sont en forte baisse depuis 2013 (2 618 K€) contre 674 K€ en 2024. Les revenus du casino ont retrouvé leur niveau de 2023. La taxe de séjour augmente régulièrement : plus de 300 000 € en 2013 pour plus de 750 000 € en 2024.
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 20 190 K€. À noter que le préfet a décidé de taxer la ville de plus de 600 000 euros (Loi SRU) car la ville ne construit pas assez de logements sociaux. Ce qui est paradoxal, car la ville construit beaucoup, mais peu de logements sociaux. La taxe a doublé par rapport à 2023.
L’encours de la dette est de 23,11 M€ La commune a investi en 2024 17 M€ dont 8,3 pour le front de mer, 1,9 M€ pour le cœur de ville, 0,9 M€ pour des acquisitions foncières et 2,3 M€ pour le cadre de vie.
La majorité municipale présente un budget où elle fait de l’autosatisfaction avec un ratio de désendettement à 3 ans, comme l’indique le rapporteur, ce qui sera vérifiable dans le temps.
La ville dégage un excédent budgétaire de fonctionnement de 13,3 millions €, qu’elle va pouvoir réaffecter pour 8 millions € au budget d’investissement 2025 et pour 5,3 millions € au budget de fonctionnement 2025.
Une présentation idyllique de ce budget par son rapporteur qu’il faut mesurer, car l’encours de la dette par habitant a progressé de manière importante. Elle était de 1 557 € par habitant en 2023 ; elle avoisine les 2 000 euros en 2024. Alors que la moyenne nationale pour des villes de 10 à 20 000 habitants est en dessous de 900 €.
La dette a augmenté de 30% par rapport à 2014 lorsque Robert Belliot était à la tête de la mairie (17,88 M€) contre 23,11 M€
L’encours de la dette va continuer d’augmenter, car les travaux du front de mer ne sont imputés que pour 8,23 M€ sur le budget 2024 et les travaux du port à venir.
L’opposant Michaël Nicosia a voulu raconter le budget comme l’histoire d’une grande famille dans une grande maison avec de bons revenus. « On peut avoir un bon compte en banque et ne pas se parler. » Cette histoire racontée par l’opposant frôlait le ridicule, certains dans la salle n’ont pas compris grand-chose vu le niveau des réponses. L’opposant de gauche devrait savoir qu’à Pornichet, il y a beaucoup de familles qui ne rigolent pas avec leur budget, qui sont en dessous du seuil de pauvreté, et qui, le 15 du mois, ne savent plus comment faire. L’opposant était mal inspiré de raconter cette fable pour finalement annoncer qu’il s’abstiendrait sur le vote du budget.
Cet article a 13 commentaires
La vie politique pornichétine est devenue un petit théâtre déconnecté, où les acteurs s’agitent en tous sens, poursuivant leurs ambitions personnelles en hystérisant les problèmes au lieu d’y apporter des solutions. Dans une médiocrité d’un niveau rare ils en oublient la question de transparence, d’impartialité et de respect des citoyens.
Quelle séance ! du bucolique partisan au désuet majoritaire en passant par le » cirage de pompes » seyant au rôle de première ajointe, à faire pâlir les régimes totalitaires.
Reste à espérer que le futur candidat maire n’était pas dans la salle.
D’attaques personnelles en piètres scénarisations, élus (es) frappés de frilosité et de médiocrité, un manque de courage politique parfois empreint de lâcheté, de bassesse. Si c’est ça aujourd’hui la place de maire, de quoi être malheureux pour notre commune.
Cher Herbert, je viens de visionner ce conseil. Vous m’ôtez les mots de la bouche…Mais je vais en trouver d’autres pour vous soutenir et compléter.
» Reste à espérer que le futur candidat maire n’était pas dans la salle. »
Êtiez-vous dans la salle?
Mes hommages Madame Christine Prukop. Les chiens ne font pas des chats. A l’issue de la fable infantile de l’opposant Nicosia ,poète indemnisé, vous avez , dans une posture de réserve , d’humilité et de discrètion , prononcé une simple phrase qui témoigne de votre éducation en matière de mémoire, de protocole et de respect des Institutions. Ainsi vous nous offrez en partage une éducation civique et morale inculquée par des parents patriotes.
Car un conseil Municipal dont l’objet essentiel traite du budget administratif doit s’inscrire dans un déroulement protocolaire sans failles.
Déjà le sujet du budget administratif. aurait dû être différé du fait de l’absence pour cause de force majeur de Monsieur Rémy Raher. ( toute ma sollicitude s’il s’agit d’un impératif privé). Monsieur Donne est Adjoint au sport, mais il ,n’était pas délicat ni solidaire de préciser que Monsieur muscles avait aussi un cerveau » brillante gymnastique intellectuelle…mais je sais que tu as aussi une tête; . » la première adjoint n’a-t-elle pas commis une faute à travers cette remarque?
Monsieur Nicosia ( brillante opposition) quant à lui déroule une métaphore et décrit une famille Pornichètine de pure fiction dans une villa bourgeoise. En même temps Le Maire éclate de rire en disant qu’il a omit de respecter le protocole en oubliant de désigner un président de séance. Heureusement Frédérique prend le rôle au pied levé. Après le délire de Nicosia le Maire adjoint à l’urbanisme se déclare » Vachement fier de faire partie de cette famille Pornichètine qui lui en met plein les mirettes!!! ».
Petit théâtre totalement déconnecté. Vous avez raison Herbert. Et totalement irrespectueux.
Je suis Pornichetin depuis 1980, toujours très attentif à la vie locale et aux débats lors des conseils municipaux ou des présentations des grands projets, je n’ai jamais assisté à un tel niveau de médiocrité.
Habituellement c’était le maire qui tenait le devant de la scène avec des propos pas souvent à la hauteur de la fonction. Aujourd’hui il n’avait pas le droit de prendre la parole.
Il a été remplacé par des supplétifs d’un niveau sensiblement équivalent sauf l’agressivité.
On avait l’impression d’assister à une répétition d’un vaudeville de mauvais goût.
La campagne des élections municipales a déjà commencé avec un maire qui brigue un troisième mandat et un opposant qui vit dans le monde des Bisounours
Beaucoup de médiocres réussissent . La médiocrité rassure
Vous avez raison Michèle la remarque de la première adjointe n’élève pas le débat. Au delà de la forme il y a un budget qui cache la réalité des choses dans sa présentation. Au delà du budget il y a un maire qui en deux mandats a défiguré la ville, on a construit des cubes, l’influence de Samzun…. il est temps que celà s’arrête. Qui pour sauver Pornichet de la cata ?
Les commentaires ont de relents de campagne électorale
m. NICOSIA en tête…..
Je ne voudrais pas être médisant mais l’hermétisme qui entoure la majorité ne va pas du tout avec le « faire équipe » qui était supposé,’ à l’origine, être sa marque de fabrique. La notion d’équipe plurielle prend ici une drôle de tournure. Faire équipe c’est organiser l’interdépendance des activités individuelles en trouvant un juste équilibre entre autonomie individuelle et contraintes collectives.
Des simagrées qui n’apportent rien à la tenue des conseils, bien au contraire. Un éloge sans queue ni tête dédié à qui n’a rien à voir avec la tenue des comptes. Ceux et celles qui pensaient par cautionnement verbal subvenir à l’émergence du chef l’ont au contraire noyé. Les connivences sont tellement grosses que le bon sens ne suffirait même pas à expliquer quoi que ce soit. Ces postures ne sont que de l’affichage, elles confirment des compétences surjouées.
Ceux qui voulaient de l’authenticité seront en reste.
Les absents, en disgrâce (fort probable) ont au moins évité le naufrage collectif et de tous bords.
Ridicule ou péché d’orgueil, tout part à vau-l’eau. Mal barré pour un troisième mandat !
Refuser de voir les dangers ne les fait pas disparaître. Les signes d’alerte sont partout : Canicule de 2003, effondrement tragique de pont (Gênes), inondations récentes à Valence, crues du Lavandou, rappellent brutalement l’urgence de la situation. Ceci a révélé les failles de nos infrastructures face au temps et aux changements climatiques. Ce ne sont pas des anomalies, juste les conséquences directes de notre négligence collective, amplifiées par des décennies d’inaction climatique. Et le secteur immobilier, loin d’être un simple spectateur, est au cœur du problème. Il est responsable de 25 % des émissions de gaz à effet de serre et consomme 40 % de l’énergie mondiale. Chaque maison, chaque immeuble construit ou rénové, est un choix qui pèse lourd sur la planète et sur l’avenir. Pourtant, les acheteurs, souvent mal informés, continuent de signer des actes de propriété sans savoir si leur bien est exposé à des risques climatiques : inondations, sécheresses, éboulements… chaque catastrophe dévalue les biens et détruit des années d’économies. L’immobilier n’est pas qu’un toit, c’est un patrimoine, une transmission. Mais transmettre un logement sans tenir compte de ces risques, c’est léguer des problèmes au lieu d’un refuge. Il est temps d’ouvrir les yeux et d’agir, pour nous, pour nos enfants, et pour la Terre. Nos dirigeants doivent cesser de jouer avec l’immobilier. Construire en dessous du seuil de sécurité (Xynthia) est la mode : Nacarat, Parc d’armor, station Antar, le nombre de grues est impressionnant, des fouilles en sous sol qui un jour ou l’autre poseront de graves problèmes ; d’autant que ces travaux au coût exorbitant se répercutent au final nécessitant des études spécifiques qui font grimper les prix du proto-aménagement. Dégoter des autorisations résulte de combines entre urbanisme et promoteurs qu’en sera-t-il de la revente quand l’inévitable montée des eaux surviendra. Un scandale en devenir quand les propriétaires découvriront qu’ils ont été floués et que leur bien se retrouve classé en zones à risques. Soigner une image de prestige n’y répondra jamais !
Plus elles s’inclinent et ont du mal à relever la tête , plus ils érigent. Plus elles mollissent , plus ils bétonnent.
L’édification de constructions est une addiction qui aide les hommes « »puissants » à vieillir. Elle aident certains handicapés de la lucidité à maintenir l’illusion de leur invulnérabilité (et de leur réérection …euh je veux dire de leur réélection.) Toujours plus haut . Toujours plus dur.
Quand on aime les hommes …On les comprend. J’ai dit quelque chose de « mâle? »
La démocratie participative désigne tout processus d’interactions et d’échanges entre le ou les décideurs et le public visant l’intégration effective de ce dernier dans une décision. Ce pourrait être un moyen d’écouter ses habitants à l’occasion de rencontres ? Pouvoir donner son avis, sans être élu, est un signe d’ouverture. C’est exactement la pratique contraire du maire de Pornichet. Ses embardées, nuisent à la tenue des conseils : pas question que chacun apporte sa vision, sa suggestion. L’intelligence collective, connait pas !
Si beaucoup s’interrogent sur la signification de l’expression démocratie participative, en guise d’explication l’élu suprême coupe le sifflet à toute personne qui par sa réflexion pourrait se sentir utile. Piteuse image de la démocratie, il coupe court à la proximité, abandonnée de belle lurette. Alors, comment apporter sa pierre à l’édifice ?
Il parle d’un côté et agit de l’autre. Tirer vanité d’un score à l’élection est petit. Ce besoin d’opposer entre eux les élus pour se glorifier ? Il en sera ainsi tant qu’un brin de sagesse n’effleurera leur esprit et qu’ils sachent enfin donner à leur rôle une colonne vertébrale éthique et mentale.
Simulacre de démocratie qui mène tout droit à d’autres formes d’asocialité. Sélection par le grade, l’argent.
Très cher Herbert, soyez assuré de mon plus profond respect pour vos messages dont je partage le fondement idéologique.
Mais , même étant plutôt de droite, Rolland Allaire et Joseph Bertho sont morts.
Et avec eux l’engagement vers un urbanisme juste , équilibré et sain. Chaque autorisation de construire était étudiée en commission dans le souci de respecter le voisin et de prévenir tout préjudice anormal de voisinage. La paix sociale était un objectif reconnu et prioritaire. Ils prônaient une politique de prévention de conflit et de violence.
Monsieur le Maire actuel, a dû, à plusieurs reprises évoquer des remarques sensées mais je n’en retiens qu’une » vous êtes tous écolos selon vos dires , mais quand vous me demandez une autorisation préalable pour une extension ou un permis de construire vous l’êtes beaucoup moins. » Les réunions de quartiers ne sont que des rencontres de doléances privées. Personne ne vient rencontrer le Maire par intérêt communautaire., ni pas souci de prévention d’un cataclysme collectif;
Ceci vient confirmer l’adage: » les élus sont à l’image de ceux qui ont voté pour eux ».
Si vous deviez construire un programme basé sur la démocratie participative, pensez vous que les Pornichétines et Pornichétins vous soutiendraient? Répondez-vous à leurs besoins? La majorité des Pornichétines et Pornichétins sont, tout comme moi, des migrants qui viennent vers une terre promise aux actifs, en phase terminale. La mer et le yoga sur la plage on l’a bien mérité…Alors la démocratie…
Vous évoquez l’intelligence collective. Moi j’interroge l’intelligence tout court.
Il y a quelques années , à, 60 ans , on militait et se battait encore pour l’avenir de ses enfants et de petits enfants;
Aujourd’hui trop de sexagénaires ne spéculent que sur leur espérance de vie sur 35 ans. Et il existe tout un marché autour des besoins de ceux qui veulent mourir très vieux. On épaissit ses couches et on fait encore illusion. Vive celui qui nous permet de respirer sans penser!
Moi je veux mourir vivante!
La gentrification, cette forme particulière d’embourgeoisement transforme nos quartiers, logements, et aussi l’espace public. Quels sont les dangers de cette mutation urbaine qui depuis trois mandats (Belliot – Pelleteur) ont des répercussions sur la vie communale. Des lieux autrefois populaires, campagnards, le sont de moins en moins. Des quartiers d’ordinaire paisibles se sont transformés à forte densification sans que les infrastructures ne suivent (équipements publics, écoles, sports, services de proximité, santé). Les loyers explosent, les prix au mètre carré aussi et pourtant les constructions, hétéroclites, sortent de terre comme des champignons après la pluie, repoussant les petits budgets ou les primo-accédants toujours plus loin. Qui pour freiner cet exode générationnel ? Et qui s’en soucie vraiment ? Y-a-t-il seulement quelqu’un pour rétablir l’équilibre ? Mr Pelleteur est réputé pour sa propension à changer de pied en cours d’exécution, ou reprendre à son compte, sans le reconnaître, la justesse d’une argumentation adverse. Sans incarner de vraies valeurs environnementales et, tel son urbanisme, encore moins de valeurs humanistes.
Faire évoluer un plan d’aménagement prend beaucoup de temps, au moins six à huit ans. Foncier et habitats abordables, nous ne sommes pas sur ces trajectoires. Rien de convaincant n’a été fait en ce sens, sauf à se contenter du pari sur l’incertain et découvrir le sort après les élections. Des projets en cours ou à venir, vous n’en saurez rien. Contentez-vous de sous entendus du « génial inventeur du volontarisme d’atmosphère » : une fumée que l’on sent toujours mais que l’on ne voit jamais.
Ça suffit ces comportements irresponsables qui ne veulent pas regarder le problème en face. C’est l’avenir de nos enfants dont on se fiche. Leur donner de faux espoirs sur le foncier est une hérésie.
Il presse de résoudre les énigmes de l’urbanisme qui va au bonheur des spéculateurs…
Des voies de circulation comme terrain de jeu. Un remblai non sécurisé, des céder le passage soumis à la loi du plus fort. Ce sont les piétons qui doivent prendre toutes précautions pour traverser l’espace de circulation « douce » et rejoindre l’espace piétonnier au risque d’être accidenté, notamment les enfants, les personnes handicapées, ou des sujets âgés plus vulnérables. Des trottinettes électriques, des patineurs à roulettes, des cyclistes de tous âges, des sportifs roulant de front, avec tous les équipements de protection (pour eux-mêmes) les oreillettes à couper l’attention, quand ce n’est pas le transistor à fond, dans le sac à dos. Des engins de tous genres et tels leurs pilotes ne savent pas quelle voie emprunter. Des se font même tracter par leur chien, et là le partage d’espace bonjour. Ils bravent les pancartes, foncent littéralement considérant l’espace comme réservé où ils sont seuls… et seuls à y avoir des droits.
L’égoïsme en bandoulière où chacun se fait ses propres règles, y va de son numéro, et de son rang vite reconnu à la tenue vestimentaire, casque sur la tête, foncent sans s’occuper ni de l’autre ni des priorités. Mais que fait la police ? Ah ! j’oubliais, à l’ombre, et pas deux jambes pour pédaler. Circulez, et faites place. Plus de 15 millions pour ça ! « Fête place » tenant lieu d’inauguration. Quelle mascarade ! les fans d’apostat apprécieront. Tout ça coûte un pognon de dingue et faudrait en plus vous applaudir publiquement.
Mieux vaut des amis en béton que d’avoir des copains dans le béton.
Inspiration « les murs porteurs » Florent Pagny
Passé la folie des grandeurs
L’envie de jouer les grands seigneurs
Passé l’ivresse, passé l’ardeur
Quand les fruits n’ont plus de saveur