En ouverture du conseil municipal, et en l’absence de l’adjointe au commerce, le maire de La Baule a dressé un bilan de l’activité commerciale de la ville.

Il a annoncé qu’un point serait effectué avec les professionnels du secteur d’ici la fin de l’année.
Le maire s’est félicité du dynamisme économique et de la bonne santé du commerce baulois, qu’il estime encourageants pour la période à venir.
« La Baule a connu cet été des hausses importantes : 1,5 million de nuitées, soit 27 % de hausse par rapport à 2024. 1,4 million d’excursionnistes à la journée, soit 11 % de plus que l’an dernier.
Seul bémol : ces visiteurs ont davantage été des promeneurs que des consommateurs, en raison d’un pouvoir d’achat en baisse. Les restaurateurs ont enregistré une baisse de 10 à 15 % de leur chiffre d’affaires. Les recettes liées à la taxe de séjour n’ont jamais été aussi importantes, avec près de 1,3 million d’euros, soit + 10,7 % par rapport à 2024.
Les 22 journées commerciales mises en place ont permis une recette d’occupation du domaine public en hausse de plus de 9,3 %. »
Le maire s’est livré à un exercice d’autosatisfaction en dressant un tableau flatteur de la situation du commerce.
« Ces chiffres témoignent sans conteste d’une dynamique commerciale. Autre motif de satisfaction : le taux de vacance commerciale. Sur les 597 commerçants (hors Beslon) recensés, il est de 4,4 %, soit 26 cellules vides, alors que la moyenne nationale est de 13 %. Les enseignes partent, certaines disparaissent, d’autres arrivent en plus grand nombre.
Du 1ᵉʳ juin au 30 septembre, on compte 41 fermetures pour 50 ouvertures, soit une tendance inversée par rapport à 2024, où il y avait eu plus de fermetures que d’ouvertures. Dans l’ensemble, la tendance économique est bonne », conclut le maire de La Baule.
À en croire les commerçants baulois, ce type de déclaration ne semble pas faire l’unanimité. Le sujet reste sensible et mériterait d’être approfondi.