La période de confinement entre le 15 mars date du premier tour et le second tour fin juin pourrait favoriser la réélection de certains maires sortants. Ces derniers, comme au Croisic en ont profité pour faire de l’électoralisme.
La campagne électorale officielle peut reprendre depuis lundi. Les décisions prises ou non prises par Michèle Quellard peuvent-elles influencer le scrutin ? Dans d’autres communes des recours sont prévus après le second tour, car il y a un problème de partialité entre ce qui est campagne électorale et suivi des mesures de confinement.
On ne peut pas dire que Michèle Quellard ai fait des choses extraordinaires pour protéger les Croisicais.
Elle n’a fait qu’appliquer les décisions de la préfecture. Des masques ont été distribués. Le maire a pris un arrêté de masques obligatoires sur le tour de côte, qui n’a pas été respecté et contrôlé.
Le port du masque obligatoire dans les halles pour les commerçants n’est globalement pas respecté et les contrôles absents.
La ville comme partout a mis en place un service d’aide aux courses. Elle a aussi organisé un ramassage des déchets verts, c’est un minimum.
Mais Le Croisic ne semble pas être le champion du social et de l’aide aux personnes en difficultés. Une personne âgée de plus de 70 ans est contrainte de laisser son logement au mois d’août, car le propriétaire souhaite le récupérer. Cette personne a fait une demande de logement social au CCAS qui lui a été refusée pour insuffisance de ressources. Faudra-t-il que cette personne aille dormir sous le porche de l’église ?