Le feuilleton du La Baule Tennis-Club tourne à la farce municipale. Une association historique, qui faisait vivre le tennis baulois depuis des décennies, vient d’être poussée à la cessation de paiements.

Et la mairie, loin d’assumer sa part de responsabilité, rejette tout sur le club.
Pourtant, tout fonctionnait bien avant l’arrivée du maire de La Baule. Depuis qu’il s’est installé à la mairie, l’édile de La Baule s’ingère partout : au tennis, à l’aérodrome — qu’il a voulu faire gérer directement par la Ville dès son arrivée, pour « mieux servir ses copains », résultat : un déficit de 500 000 euros. Partout où il met la main, la situation se dégrade.
Une gestion politisée et calamiteuse :
Pour le tennis, le maire a confié le dossier à deux élus de sa majorité, Sophie Douchin et surtout Christophe Mathieu, son adjoint aux sports. Deux profils peu brillants : Douchin suit sans comprendre, et Mathieu, sous ses airs de bon élève timide, récite sans saisir les délibérations qu’il lit. On dirait presque une parodie du député Delogu.
Mais derrière ce visage docile se cache la même soif de pouvoir que son mentor le maire de La Baule..
Résultat : l’association, pourtant solide et reconnue, a été littéralement « cassée ». Après des années d’efforts et de compétitions, le club se retrouve étranglé par la mairie, qui veut désormais lancer un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour désigner un nouveau gestionnaire. Officiellement, pour « l’intérêt public ». Officieusement, pour placer encore des amis, comme d’habitude.
Une AMI risible :
Cet AMI est une mascarade. Car si l’on parle d’« intérêt public », encore faudrait-il qu’il y en ait un. On comprendrait l’utilité d’un tel dispositif s’il s’agissait, par exemple, d’enseigner le tennis dans des quartiers défavorisés. Mais à La Baule, ville sans ZEP, sans banlieues difficiles, l’argument fait sourire.
Silence sur les salariés sacrifiés
La communication de la ville oublie un point essentiel : 21 salariés sont partis à la suite des décisions municipales. Aujourd’hui 9 salariés redoutent le licenciement économique. Cinq salariés ont saisi les prud’hommes, avec des audiences prévues les 10 et 17 octobre. Mais coup de théâtre : la cessation de paiement du club qui peut se transformer en redressement judiciaire, provoquée par la mairie, a annulé ces audiences.
Une manœuvre qui tombe bien, non ?
Un naufrage organisé
On parle beaucoup des 95 000 € que le club devait rétrocéder à la mairie — une somme liée à une subvention de la Fédération française de tennis. Or, selon plusieurs sources, un accord tacite avait été trouvé : la mairie savait, la mairie avait laissé faire. Mais aujourd’hui, elle s’en sert comme prétexte pour justifier la mise à mort de l’association.
Depuis 2020, la mairie se dit « bienveillante ». Mais sa bienveillance ressemble étrangement à une stratégie d’asphyxie : pressions, menaces, retrait de la convention, puis mise en redressement judiciaire. Et maintenant, une régie municipale provisoire en attendant de « choisir » le nouveau gestionnaire. On devine déjà dans quel camp il se trouvera.
En résumé
Sous couvert de bonne gestion, le maire de La Baule détruit un club emblématique, sacrifie ses salariés et tue une structure associative qui faisait rayonner La Baule.
Le tout au nom du pouvoir local, de la communication, et d’un clientélisme qui ne dit pas son nom.
À ce rythme, il ne restera bientôt plus que des copains à la tête de coquilles vides.
Cet article a 3 commentaires
On dirait que Franck Louvrier veut occuper tout l’espace, médiatique comme l’espace municipal — du tennis à l’aérodrome, rien ne lui échappe… sauf peut-être la bonne gestion et le respect du personnel.
Je suis triste. Il a viré la responsable de l’aérodrome. Une femme professionnelle avec beaucoup de compétences. L’aérodrome c’était la cata cet été. Pas d’Affis, pas de carburant. C’est vraiment pas sérieux.. j’en ai marre des Pv toute la journée par la sulfateuse dès que tu dépasse 5 mn. Nous avons pris un abonnement pv à l’année, mais j’ai pris un pv ce week-end près du marché, car il faut un autre abonnement…. Je sais la mairie récupère 1 million par an. Mais c’est anti Baulois. La plage est pourrie, le sable fin a disparu et remplacé par du sable de chantier . Cela ne ressemble plus à la belle plage que nous connaissions. Il y a des ornières partout sur la plage par des tracteurs et engins de chantier, les petits enfants cet été ce sont tordu les pieds sur ces ornières. Notre maire ne va jamais sur la plage. Nous aimons la fête , mais la plage a souvent été transformé trop souvent en boîte de nuit. L’éclairage c’est une catastrophe. Et les travaux du remblai dont le prix à explosé. Rappelons qu’il n’y a que 18 000 habitants à La Baule , ce sont eux qui votent pour leur maire.
Merci cotedamour-infos pour votre liberté de ton, continuez-ainsi, La Baule a besoin d’être secouée.