Vacances à Pornichet, se ressourcer à la mer, profiter de la plage magnifique, des panoramas de notre grandiose baie ou subir le tintamarre permanent assourdissant et assommant des tam-tams et des basses ?
» Camping à ciel ouvert.
Musique forte, rengaines radio de ces glorieuses cinquante dernières années, rabâchées, remâchées.
Décérébration, décivilisation, cris, sifflets de populace friquée aculturée, au bar à la plage, les basses couvrent le bruit de la mer, on s’éclate.
Musique africaine dans les rues les soirs aux tam-tams, tonitruants, assommants, assourdissants.
Jusqu’à tard dans la nuit il faut tenter d’apaiser ma belle chienne, paniquée par ce tintamarre.
Les sifflements de fusées de feux d’artifice rythment la séquence lobotomisatrice pour la populace décérébrée et embrigadée du joyeux vivre-ensemble.
Renoncer à des siècles de pensée pour se vautrer dans la barbarie qu’ils croient libre mais qui a tué, asservi, massacré, et aujourd’hui amuse.
En attendant le pire.
Bravo Pornichet. »
Cet article a 5 commentaires
La vie l’été est insupportable à Pornichet. Tout est compliqué. Des villes commencent à réflechir à réguler le tourisme mais je ne pense pas qu’on en soit là chez nous. Il faut du monde, et encore du monde mais à quel prix. ? Et ce qui est vraiment agaçant, c’est ce besoin qu’a la commune à vouloir occuper les gens à tout prix. Comme si on avait peur qu’ils s’ennuient, comme s’ils n’étaient pas en mesure de gérer eux-mêmes leurs loisirs. Ca créé une espèce d’énervement permanent , un bouillonement insuportable tant sur la route que sur les trottoirs. Et le point d’orgue bien sûr : les petits avions à Jean-Claude qui va créer un sacré bordel et que vont devoir gérer les employés municipaux. Mais on sera content, on aura eu plein de monde, comme ça on pourra dire que les gens aiment notre ville, même s’ils ont passé les 3/4 de leur temps à faire la queue à la boulangerie ou sur la chaussée. Tant de population concentrée sur un si petit espace, c’est aberrant. Tout cela n’a aucun sens, et ne fait que créer du stress. Vivement septembre !!!
Bien vu Françoise, de rajouter aussi : beaucoup à chercher une place ! à Pornichet on construit beaucoup mais pas de place pour se garer.
Que dire de l’estivale débordante de notre Jean Claude qui en met plein la vue pour la joie des touristes. Mais qu’on ne voit jamais sur un stade les jours sans. Tennis, golf et quelques virées en mer à bord d’un rafiot chargé de fayots.
Tant pis pour les locaux, si son goût pour le dispendieux passe avant le besoin en logements pour nos jeunes autochtones contraints à l’exode. L’attribution aux nantis étant à prioriser.
Jouer l’altier chef, irremplaçable, de cérémonie lui va. Mr Loyal fût déplacé ! S’il croit étalonner sa popularité d’un Plein vol à l’arrache. Attention slalom entre les grues. Cette appétence à prendre toute la lumière. Beaucoup de pornichétins n’en peuvent plus.
Mais sait-on jamais… si le sur-tourisme faisait revenir voter au mois de mars, ce serait encore plus chouette !
Merci de laisser notre maire tranquille.
Il a quand même le droit de profiter de sa coupe de champagne sur les terrasses du Régent et des Tourelles pendant que vous vous entassez comme des gueux au milieu des pots d’échappement.
Ensuite il vous dira que c’est pour soutenir l’armée française, tout en expliquant dans le même discours que nos militaires ne sauraient pas nous défendre face à une invasion.
La patrouille de France et les paras apprécieront…
Il est vrai que le sens du discours surprend en tel cas. Beaucoup ici sont habitués aux paroles qui ne veulent rien dire, aux félicitations cauteleuses qui abiment le service public. On a beau savoir que la perfidie est très prisée en politique, mais le zèle intempestif, en débitant ce qui vous vient à l’esprit, n’importe comment, crée une gêne à plusieurs niveaux.
Les gens préfèrent la clarté et l’authenticité à une prétendue notoriété.
« Tous les acteurs sont des menteurs et les plus mauvais font de la politique » (Smaïn)
Une nouvelle fois le maire a repris certaines de ses comparaisons favorites. Toute l’ambiguïté de ses compositions. L’improvisation malheureuse, une manière de parler qui est vague, ennuyeuse, ou flouée d’émotion.
De dire n’importe quoi et démonter dans l’instant qui suit par son contraire.
Exactement ce qui se produit quand il dit que c’est possible et que derrière les services vous sabre votre projet.
Quand l’ironie révèle le mépris les limites sont atteintes, elle discrédite son prétendu orateur.
S’il pensait faire sourire d’humour madré, il a surtout offert une lecture brutale de sa vision : comme d’habitude il décide de tout, tout seul, sans écouter personne, quitte à aller à la catastrophe. Un troisième mandat consécutif le serait.
Un nouveau cycle est nécessaire : Retrouver des points de vue assumés, que chacun pourra contester ou adopter, présenter les affaires telles qu’elles sont sans en travestir le contexte. En toute clarté, sans omissions coupables, et sans gloire personnelle. Mieux vaudrait valoriser l’investissement de certains élus et permettre également à tous les administrés une meilleure lecture de l’implication réelle des élus dans leur mission. Et aussi se poser les bonnes questions sur l’absentéisme d’élus majoritaires et les évictions inexpliquées qui laissent planer le doute sur la cohésion d’équipe.