PCV « Pornichet C’est Vous » donne son point de vue sur 4 sujets du dernier Conseil municipal. L’opposition PCV reçoit des insinuations blessantes de la part du Maire.

Pornichet : 100% social sur du foncier communal : c’est possible !

Urbanisme selon PCV : une différence d’approche et de réflexion

Au menu du Conseil Municipal du mois de mai, toujours la même « musique » ;

  • la confirmation d’une gestion financière très administrative aux priorités discutables;
  • la continuation des transferts de compétences à la CARENE (pardon St Nazaire Agglo) sans réduction des charges de la commune, mais avec une plus grande exposition aux risques de la centralisation (cyberattaques) ;
  • les initiatives appréciées de soutien à l’art et au sport, nécessaires pour sortir du business-finances;
  • aucune nouvelle des ports, même pas du report du « choix » du futur délégataire unique…

Village des Forges : une problématique de proximité et de transport.

Après une analyse critique de M. Nicosia, le maire a reconnu qu’il ne maîtrisait pas la situation d’urbanisme avec l’OAP Les Forges pour 26 logements dont 5 logements sociaux entre le camping et la station d’épuration d’Ecossiernes. Il dit ne pas savoir ce que veulent réellement les habitants des Forges ; il vient de découvrir une zone humide à cet endroit ! 4 ans après avoir adopté cette OAP et après 10 ans de mandat : quel aveu !

C’est pourtant simple : les familles veulent pouvoir se loger à proximité de leur travail et faire leurs courses ou emmener leurs enfants à l’école à pied ou à vélo. Aux Forges, c’est problématique…

Le logement et la mixité sociale : une politique en déni de la réalité.

Le choix de l’urbanisme sur la commune devrait être en adéquation avec cet objectif : se vanter d’avoir des logements sociaux près de la mer, c’est se tromper de priorité.

Il faut cesser de réserver ces logements dans les nouveaux collectifs à 9 000 €/m², mais à 20% d’obligation de logements sociaux, les moins bien orientés (énergivores) ou les plus exposés aux bruits. On voit le résultat !

Aujourd’hui avec l’individualisme croissant, vivre en copropriété sans heurts relève de l’utopie. Alors, quand on y ajoute les différences de culture et/ou de ressources, donc de mode de vie, la mixité sociale devient délicate, potentiellement source de tensions entre résidents. Surtout dans un même ensemble où ceux qui ont acheté leur logement l’ont surpayé pour financer le quota de logement social imposé au promoteur !

Il est urgent de rattraper le retard pris par cette politique, en affectant le foncier communal pour y faire du 100% social, plutôt que le brader à des promoteurs, pour y inclure 20% de social.

Ainsi, c’est à la commune de compenser le déséquilibre coût du logement social / prix du terrain. Cela n’empêche nullement d’implanter des logements sociaux près des écoles et des commerces, dans le tissu urbain central.

C’est ce que demandent les parents de jeunes enfants et les personnes d’un certain âge…

L’urbanisme n’est pas qu’une affaire de promoteurs et de comptables, il faut surtout y mettre de l’humain

La circulation dans les avenues champêtres du « lotissement Mercier » :

Le sujet énerve le maire, qui s’est laissé aller à des insinuations blessantes envers les riverains et les conseillers municipaux qui ont contesté la méthode de transfert d’office. Le maintien du caractère champêtre, qui fait consensus, n’impose pas un transfert d’office : un acte notarié avec transfert amiable (comme toutes les cessions gratuites réalisées au profit de la commune) est possible puisque c’est ce qui est proposé si le Préfet le décide… Finalement, ce qui était impossible avant l’enquête publique est devenu possible après !

Le vrai sujet, c’est la maîtrise de la circulation dans ce quartier patrimonial, comme d’autres quartiers de la ville.

Mais se concerter avec ses administrés sur un plan de circulation qui les concerne : inconcevable pour M. le Maire . Question d’ego !

Pornichet c’est vous avec Valérie FRAUX

Cet article a 3 commentaires

  1. observateur

    Si la mécanique comptable n’est pas critiquable, la présentation l’est pour le moins.

    1 – Excédent de fonctionnement
    Un excédent de fonctionnement de 11,04 M€ sans préciser que dans cet excédent il y avait intégré 4,9M€ constituée par l’indemnité obtenue par la ville dans le cadre du contentieux de l’hippodrome.
    L’épargne nette s’élève donc à 6,2M€ (11,04 avec les indemnités)
    2 – hippodrome
    Le premier édile de la municipalité considère que les travaux sur l’hippodrome n’avaient aucun caractère d’urgence, alors qu’on nous avait expliqué, par la passé, que l’édifice était prêt à s’écrouler.
    Monsieur le maire a mis en place un échéancier pour éventuellement faire des travaux de réhabilitation :
    • 2024 : 100.000 €
    • 2025 : 100.000 €
    • 2026 : 500.000 €
    • 2027 : 3.7940186 €
    ce qui s’appelle transmettre la patate chaude à son successeur !
    Plusieurs questions se posent légitimement :
    • cet échéancier sera-t-il respecté ?
    • Les dépenses programmées sur 2026 & 2027 seront elles affectées à la rénovation de l’hippodrome ou serviront elles à financer les projets pharaoniques de notre premier édile ?
    3 – la dette
    L’encours de la dette est de 16,83M€ au 31 décembre 2023. Mais on passe sous silence l’emprunt de 8,5M€ qui devrait être encaissé au cours du premier semestre 2024 puis complété par un autre emprunt qui devrait porter la somme des emprunts sur la période 2024/2025 à 11M€.
    Ce qui porterait la dette à environ 25 à 26M€ fin 2025.
    Pourquoi un tel silence ?

  2. saint just

    Y aurait il des problèmes au sein de l’équipe municipale majoritaire ? En effet deux élus ( une femme et un homme) brillent par leur absence depuis le début de cette mandature. 22 absences sur 29 Conseils Municipaux. Il serait bon de vérifier si ces personnes habitent toujours Pornichet.

  3. Made

    Quelle vision à moyen/long terme de l’urbanisation à Pornichet, quel est le projet de développement du foncier ?
    Autant on peut comprendre l’attractivité de notre commune et, pourquoi pas, y voir une solution pour accompagner sa démographie, mais la localisation de certains lotissements n’est pas pertinente. Comment peut-on concevoir que le village des Forges soit identifié comme zone de croissance possible ? Excentré, dessertes inadéquates, commerces, école, services de proximité. Soit nos élus n’ont pas la notion d’acculturation, soit l’urbanisme nous met devant le fait accompli. Facile de faire avaler des couleuvres en conseil. Ceci dû au manque d’insistance à obtenir des réponses claires. Que ce soit majorité silencieuse ou minorité inexpérimentée tout ça conduit à des dérives dont les générations futures feront les frais des choix irréfléchis.

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